Laurent Wauquiez a choisi son successeur à la tête d'Auvergne-Rhône-Alpes
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Laurent Wauquiez a choisi son successeur à la tête d’Auvergne-Rhône-Alpes

Laurent Wauquiez a choisi son successeur à la tête d’Auvergne-Rhône-Alpes

Un élu LR de Savoie, Fabrice Pannekoucke, a été choisi par Laurent Wauquiez pour lui succéder à la tête de l’Auvergne-Rhône-Alpes, a déclaré mercredi une source régionale, confirmant une information du Figaro. Dauphine et de La MontagneVice-président de la Région en charge de l’Agriculture depuis 2021, Fabrice Pannekoucke, âgé de 49 ans, doit encore être élu jeudi lors d’une assemblée plénière du Conseil régional, une formalité compte tenu du poids de son parti dans cette instance. Ce forestier de formation est entré jeune en politique, devenant maire du petit village de Saint-Jean-de-Belleville à 25 ans. En 2010, il avait pris la présidence de la communauté de communes locale, Cœur de Tarentaise, puis avait été élu maire en 2014 de la petite ville de Moûtiers (3.500 habitants), qu’il dirige toujours.

D’autres noms, aux CV plus fournis, avaient circulé ces derniers jours, dont celui de la vice-présidente de la Région et ancienne députée Stéphanie Pernod, du maire de Valence, Nicolas Darangon, ou encore de l’ancien ministre Brice Hortefeux. Laurent Wauquiez était à la tête de la deuxième région la plus peuplée de France (8,1 millions d’habitants) depuis 2016. Réélu député de la Haute-Loire à la suite de la dissolution, il avait démissionné fin août en raison des règles sur le non-cumul des mandats.

« Carte de visite pour 2027 »

Il reste toutefois conseiller régional et devrait, selon l’opposition, continuer à influencer le nouvel exécutif. « Nous craignons que Fabrice Pannekoucke ne soit sur la corde raide avec Laurent Wauquiez, qui dirigera la Région depuis Paris. »a commenté Johann Cesa, vice-président du groupe socialiste. « Nous ne sommes pas naïfs, Laurent Wauquiez gardera la Région car elle lui sert de carte de visite pour 2027 » et l’élection présidentielle, pour laquelle il est un candidat potentiel de la droite, a ajouté Michèle Morel, du groupe RN.

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