On le sait, l’étiquette de favori pèse toujours sur les épaules des joueurs lors d’un grand tournoi. Cela explique sans doute en partie l’élimination un peu prématurée de l’Allemagne, et les contre-performances de pays comme la France ou l’Angleterre, qui étaient pourtant les deux principaux candidats à l’Euro avant le coup d’envoi de la compétition. Et c’est peut-être aussi pourquoi l’Espagne, dont personne n’attendait qu’elle soit aussi brillante, affiche un tel niveau. Sans pression et sans réelles attentes, l’équipe de Luis de la Fuente joue librement et prend du plaisir.
Souvent, les équipes ne veulent pas se positionner en favorites, et préfèrent mettre la pression sur leurs adversaires. Depuis le début de cet Euro, l’Espagne n’a eu aucun mal à endosser le rôle de nouveau prétendant au titre. Ces dernières heures, de nombreux membres de la délégation ibérique se sont exprimés devant les médias, et tous ont affiché une grande confiance avant d’affronter la France, refusant de se mettre en position d’outsider. « Nous avons confiance en ce que nous sommes, cette confiance nous a aidé contre l’Allemagne, la Croatie, l’Italie… Je suis serein. Nous pouvons battre n’importe qui et nous avons un potentiel incroyable. »par exemple, a lancé le héros des quarts Mikel Merino, qui a néanmoins précisé qu’il fallait « être humble » et « La France va rendre les choses difficiles ».
« La France est une équipe très physique, mais elle a aussi des joueurs de haut niveau. Dans cet Euro, ils sont peut-être plus défensifs, mais ils savent jouer. Ils peuvent vous enfermer dans votre surface pendant de longues périodes, c’est ce que nous voulons éviter. »a expliqué Nacho, qui a ensuite révélé comment faire mal aux Blues : « Notre idée est d’avoir le contrôle et de leur faire mal avec le ballon, comme nous l’avons fait contre les autres équipes. En attaquant. »De toute évidence, l’Espagne veut dominer les Bleus.
« Si nous sommes concentrés et récupérons le ballon rapidement, nous avons de bonnes chances de gagner. »a pour sa part lancé Marc Cucurella, le latéral gauche qui a réalisé un Euro brillant. « Gagner l’Euro ? Ben oui, il ne reste plus grand chose. Une étape, mais il faut encore la franchir. Ce n’est pas facile, une France nous attend qui est toujours compliquée donc il ne reste plus grand chose, mais oui, on y va. Oui, on venait de gagner la Ligue des Nations, on avait une très bonne dynamique, de très bons matches, de bonnes sensations et on savait qu’on avait une équipe et un groupe pour aller loin. C’est comme ça que ça s’est passé, on est en demi-finale, mais on en veut plus »avait expliqué hier Dani Olmo, très optimiste et sans aucune crainte à admettre son objectif d’aller jusqu’au bout. Le message est passé…
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