L’ancien président (modem) du comité des affaires étrangères de l’Assemblée nationale était l’invité de « 8 h 30 Franceinfo », dimanche 9 mars 2025.
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Pour Jean-Louis Bourlanges, ancien député européen, « L’attitude des Américains est abjecte ». L’ancien président du Comité des affaires étrangères de l’Assemblée nationale (2021-2024), invitée de « 8h30 Franceinfo », a répondu aux questions de Bérengère Bonte et Hadrien Bect. Il a réagi à l’humiliation subie le 28 février par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, reçu avec un accident à la Maison Blanche par son homologue américain Donald Trump. Ce dernier a depuis décidé de geler l’aide militaire en Ukraine.
« Il est abjectif de se comporter comme ça en ce qui concerne un allié qui a donné des signes de courage extrême, qui a consenti à d’énormes sacrifices »est indigné Jean-Louis Bourlanges. « Il y a quelque chose qui est frappant et qui nous oblige »continue l’ancien député européen.
Pour le centriste, « Les États-Unis s’affaiblissent par tous les moyens le président Zelensky dans sa négociation avec la Russie: c’est un acte de trahison dans la campagne ouverte par rapport à ce que les Américains ont pris et aux engagements qui leur appartenaient ». La conséquence, estime que Jean-Louis Bourlanges, est que « Les Ukrainiens sont placés dans une situation d’extrême vulnérabilité envers les Russes qui en bénéficieront évidemment ».
Interrogé sur l’annonce, faite ce dimanche par le ministre des Forces armées, Sébastien Lecornu, en La Tribune dimancheQue la France allait mobiliser une nouvelle enveloppe de 195 millions d’euros pour aider l’Ukraine au niveau militaire, Jean-Louis Bourlanges concède qu’il sera « extrêmement difficile de se rendre aux besoins ukrainiens après ce retrait massif des Américains ». En outre, soutient l’ancien président du comité des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, « L’Union nationale ne doit pas seulement augmenter les dépenses pour avoir un concept de défense européenne qui est courante ».
La question de l’indépendance stratégique et de l’approvisionnement en ce qui concerne les États-Unis a été posée depuis le gel de l’aide militaire américaine, il est donc « Toute l’organisation du système industriel (Militaro) » qu’il est nécessaire de voir, selon Jean-Louis Bourlanges, avec, dit-il, « Canaux de construction à reconstruire ». « L’autonomie totale n’est pas possible à court terme »avertit l’ancien député.
« C’est un changement de l’époque, période: nous ne devrions pouvoir compter sur nos propres forces. »
Jean-Louis Bourlangessur Franceinfo
Jean-Louis Bourlanges assure que c’est nécessaire « Développez un concept de consultation, car nous dépensons beaucoup, mais nous dépensons mal ». Le centriste met en évidence un « Problème de coordination opérationnelle » Entre les armées, et un « Problème de contrôle de nos systèmes d’armes »qui dépendent encore beaucoup des États-Unis.
Enfin, sur la question de la dissuasion nucléaire française, le drapeau rouge régulièrement agité par l’extrême droite, Jean-Louis Bourlanges déclare que nous « ne peut pas confondre les intérêts vitaux de la France avec ses intérêts territoriaux »et que le partage de cette dissuasion est « Impossible, exclu, non seulement parce que nous n’en voulons pas, mais parce que c’est impossible ».
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