On ne boudera pas notre plaisir, car il est rare de voir un club français affronter coup sur coup les deux géants madrilènes en Ligue des Champions. Mais si la France se réjouit et applaudit la belle victoire du LOSC sur la pelouse de l’Atlético de Madrid (3-1), l’Espagne se demande encore comment l’arbitre du match a pu accorder un penalty aux Dogues à vingt minutes du terme, permettant à Jonathan David marque le but du 2-1. Sur une action impliquant José Maria Giménez, Koke et Benjamin André, l’arbitre semble sanctionner une main du défenseur colchonero.
Sauf que dans les images, personne ne sait vraiment ce que siffle le directeur du jeu. Pire encore, le ralenti montrait à la place une des mains d’André. Lille a-t-il bénéficié d’un penalty fantôme ? Si on joue un peu chauvin, on dira que les clubs espagnols ont souvent bénéficié de décisions très contestées sur la scène européenne et qu’il n’y a donc aucune raison d’en faire toute une histoire. Pour une fois, cela joue en faveur d’une équipe de France… En fin de match, Benjamin André avait sa version pour expliquer ce penalty généreux.
« Qu’est-ce qu’il a sifflé? » »
» Le ballon, j’essaye de l’attaquer, mais il rebondit. J’ai mis mon pied quand l’autre (Koke) a voulu dégager et que l’arbitre vérifiait le contact. Ensuite, il a vérifié la main, mais il la siffle. Il me donne un coup de pied dans le pied », a confié le milieu de terrain lillois au micro de Canal+. Vous imaginez bien que dans le camp adverse, les réactions n’ont pas été les mêmes. « L’arbitre a parlé d’une seule main. Il a sifflé d’une main claire et à la fin, je ne sais pas ce qui s’est passé. Il a dit qu’ils cherchaient une main, je ne sais pas ce que c’était. Je ne l’ai pas vu. Ils donneront des explications »» a déclaré le gardien Jan Oblak, imité quelques instants plus tard par son entraîneur Diego Simeone.
» C’est juste qu’il n’y a rien. Qu’a-t-il sifflé ? Il a dit main, et puis, qu’il y avait une poussette. J’espère que nous verrons quelque chose. Quelqu’un de l’UEFA nous dit que l’arbitre avait raison et que le VAR n’est intervenu pour rien. J’espère que cela se passera en notre faveur. Cela nous amène à un score de 1-2 et, encore une fois, nous n’avons pas eu de chance. Avant l’erreur brutale de l’arbitre et du VAR, c’était notre manque de force qui nous empêchait de marquer trois buts. Nous n’avions pas la force nécessaire pour cette compétition et ce n’est pas comme ça que ça se passe. Nous avons eu des occasions et le penalty a changé la donne. » 27ème au classement de la C1, l’Atlético est en grande difficulté. Et leur prochain match contre le PSG, autre équipe coriace, s’annonce plus explosif que jamais.
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