L’Atlético de Madrid renverse Leganés en Liga grâce à Antoine Griezmann, avant de défier le LOSC
L’Atlético de Madrid peut encore remercier Antoine Griezmann. A trois jours de recevoir le LOSC en Ligue des Champions, les Colchoneros ont pu s’appuyer sur une belle prestation de l’ex-international français (137 sélections, 44 buts), l’un des rares à ce niveau ce dimanche, pour renverser Leganés (3- 1). L’attaquant de 33 ans a inscrit son quatrième but de la saison pour permettre à son équipe de revenir à quatre points du Barça et du Real Madrid.
Pourtant, les choses ont mal commencé à la pause. L’Atlético était alors mené depuis la 34e minute et le premier but d’Yvan Neyou en Liga, avec un missile au premier poteau. Surtout, les protégés de Diego Simeone sont revenus sous les sifflets, après un premier acte marqué par un manque d’intensité et de qualité technique criant.
Le repos a revitalisé les Colchoneros, qui auraient pu revenir au score sur une offrande de Griezmann non transformée par Angel Correa (52e) et sur un centre fort où Samuel Lino (58e) n’a raté qu’une pointure. C’est finalement Alexander Sorloth, en échec jusqu’ici (11e, 50e), qui a égalisé d’un joli madjer après un coup de billard (69e).
Un but et une frayeur pour Griezmann
Finalement lancé, l’Atlético a montré une supériorité totale dans les derniers instants et Rodrigo de Paul a frôlé le but du chaos (76e). Le couperet est tombé sur un tacle opportuniste de Griezmann pour tromper le gardien adverse au premier poteau et délivrer les siens (81e). Une belle manière de compléter une très belle prestation du Français, qu’il a failli gâcher en glissant et en accrochant la cheville de Neyou en fin de match. Initialement expulsé, l’ancien de la Sociedad a été sauvé par le VAR, indulgent à l’époque, qui a changé la décision en carton jaune. Le fraîchement retraité de l’équipe de France ressort donc en pleine confiance, à trois jours du retour au LOSC pour la troisième journée de la phase de Ligue des Champions.
Sorloth a ensuite enfoncé le clou en toute fin de temps additionnel (90e+9) en inscrivant un doublé.
