Ces centres de santé appartiennent tous au même réseau, mais sont distribués dans plusieurs régions, selon l’assurance maladie.
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L’assurance maladie annonce, le lundi 7 avril, pour ravir sept centres de santé du même réseau divisés en 6 départements, pour des durées allant de quatre à cinq ans, en raison de pratiques frauduleuses. Ce sont des centres de santé situés dans plusieurs régions, en bordeaux-franche-comté, grand-est, Brittany, Île-de-France et Normandie, spécifie le National Health Insurance Fund (CNAM) par communiqué de presse.
Après repérage « Incohérences dans la facturation » À partir de neuf centres de santé, le CNAM avait déposé une plainte pénale à l’automne 2023 pour signaler des actes frauduleux dans ces centres. Les enquêtes ont ensuite révélé « Pratiques frauduleuses et récurrentes » Dans tous ces sites, à savoir « La facturation d’actes non réalisés, des actes commis sans la présence d’ophtalmologiste ou d’orthoptiste, ni de facturation systématique d’actes médicaux sur les instructions données au personnel, sans rapport avec l’état médical du patient »explique le CNAM. Les dommages financiers globaux pour l’assurance maladie dépasse 6,6 millions d’euros.
Sur ces neuf sites du viseur du CNAM, « Un centre s’est fermé à la suite du contrôle du CPAM et une seconde a fait l’objet de retrait de l’autorisation opérationnelle par la grande agence régionale de la santé, ce qui a entraîné sa fermeture finale ». L’assurance maladie a ainsi lancé des procédures à la baisse contre sept centres en ce qui concerne la gravité des faits et le montant des dommages. Lundi, ces sept sites sont déçus.
Par conséquent, la sécurité sociale ne remboursera que les soins dans ces centres sur une base très faible, appelée le «taux d’autorité». « Ces déceptions font partie d’une forte dynamique initiée depuis 2023 et porte à 52 le nombre de centres de santé déviants empêchés de facturer des actes remboursables »Ajouter le CNAM. Plus de 90 millions d’euros de dommages liés à la fraude des centres de santé ont été «détectés et arrêtés» pendant deux ans, conclut le CNAM.