l’association 40 millions d’automobilistes lance une pétition pour réclamer un plafonnement du litre à 1,50 euro

Les prix des carburants sont de nouveau en hausse depuis quatre mois avec une hausse d’environ 10 centimes. L’association appelle l’Etat à « agir d’urgence pour réformer la fiscalité des carburants ».

L’association française des usagers de la route 40 millions d’automobilistes a lancé mercredi une pétition pour réclamer un plafonnement du prix du carburant à 1,50 euro, a rapporté France Bleu jeudi 11 avril.

« L’État doit agir d’urgence pour réformer la fiscalité des carburants » demande l’association pour qui un litre d’essence ou de diesel ne doit pas dépasser 1,50 euro, « seul prix limite acceptable ». « 1 euro 50, c’est beaucoup, ce serait bien, on ferait mieux »réagit un automobiliste lyonnais interrogé par le correspondant de Radio France à Lyon. « Quand on va à la pompe on n’est plus dans un prix à payer, on est dans une rançon sur le droit de conduire, ce n’est pas acceptable », estime sur France Bleu Pays de Savoie Pierre Chasseray, délégué général de l’association. En France, les taxes représentent environ 60 % des prix de l’essence et du diesel à la pompe. UN « surtaxation », aux yeux de Pierre Chasseray, qui milite pour l’application d’une TVA unique à 20 % sur les carburants.

Sans atteindre les prix historiques de février et mars 2022, les prix des carburants repartent à la hausse. En quatre mois, le prix du sans plomb 95 a atteint 1,93 euro le litre, contre 1,81 début janvier selon les dernières données publiées par le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, vendredi 5 avril. Le diesel est désormais tarifé à 1,79 euro. par litre, contre 1,73 en début d’année.

« La hausse des prix des carburants depuis deux ou trois ans représente en moyenne 300 euros de plus sur le budget des ménages par an. »

Pierre Chasseray, délégué général de 40 millions d’automobilistes

sur France Bleu Pays de Savoie

Résultat ? «Les Français arbitrent» Et « sortir moins »selon lui. « J’en ai marre d’entendre que la voiture c’est forcément du travail, non la voiture c’est du lien social, c’est du plaisir, du bonheur et de la liberté », il a continué. « C’est cette liberté que choisissent les automobilistes français car de toute façon quand il faut aller travailler, il n’y a pas le choix, il faut faire le plein. »il a souligné.