Cette disposition a été introduite par le député environnemental Delphine Batho, qui a soulevé l’inefficacité du système « Bloctel », censé échapper au sollicitation.
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Un texte approuvé à l’unanimité. L’Assemblée nationale a voté, dans la soirée du lundi 27 janvier, pour l’interdiction de téléphoner sans le consentement préalable du consommateur. Ce texte, qui souhaite d’abord renforcer l’arsenal légal pour supprimer la fraude avec l’aide publique – en particulier ceux concernant les travaux de rénovation énergétique – contient également des mesures pour les empêcher.
Un article visant en particulier pour restreindre les démarreurs commerciaux agressifs et souvent frauduleux de certaines sociétés, a été considérablement modifié pour inclure l’interdiction générale du principe de la sollicitation commerciale non conformée.
Cette disposition, introduite par le député écologiste Delphine Batho au sein du comité des affaires économiques fin novembre, a été maintenue lors de la réunion où l’article a été adopté. « Les gens ne peuvent plus, et c’est à travers ces démarchages que nous trouvons une fraude, des escroqueries, et donc il est important qu’il soit interdit », Delphine Batho a déclaré à l’AFP. L’écologiste élu a soulevé l’inefficacité du système « Bloctel », une liste d’opposition téléphonique qui entre en demande en 2016, qui permet aux consommateurs, à leur demande, d’être épargnés de la sollicitation.
La disposition votée offre « Pour inverser le principe » Dessin, forçant les professionnels à obtenir le «consentement» préliminaire de tous les consommateurs. Il reprend un projet de loi adopté au Sénat en novembre, mais qui n’a pas encore été enregistré à l’ordre du jour de l’Assemblée. Selon Delphine Batho, le texte approuvé lundi à l’unanimité, avec le soutien du gouvernement, pourrait être plus susceptible d’être enregistré à l’ordre du jour du Sénat, qui pourrait accélérer l’adoption finale de cette mesure.