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L’Assemblée nationale favorable à une loi de programmation pluriannuelle des soins palliatifs

Les députés ont voté, mercredi 29 mai, lors de l’examen du projet de loi sur la fin de vie, en faveur d’une « loi de programmation des soins palliatifs », contre l’avis du gouvernement. Si le texte exécutif comprend également une section sur le sujet, il « n’offre aucune garantie quant à l’efficacité des soins palliatifs dans notre pays »a assuré le député (Les Républicains, LR) de Meurthe-et-Moselle Thibault Bazin, estimant qu’il « il faut pouvoir s’y engager ».

Avec l’aide d’autres groupes (gauche, Liot, RN), il a fait adopter un amendement pour introduire le principe d’une loi de programmation pluriannuelle votée par le Parlement pour une durée de cinq ans. Six députés – cinq Renaissance et un Horizon – membres du camp présidentiel, ont voté pour.

Cette loi doit avoir « vise à développer l’offre de soins palliatifs, placée au rang de priorité nationale »Et « la volonté de garantir à chacun, selon ses besoins et sur tout le territoire, l’accès aux soins palliatifs »selon son amendement.

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Les lois de programmation, comme il en existe pour les armées, la justice ou l’intérieur, détaillent sur plusieurs années une trajectoire budgétaire que l’État est censé suivre, même si elle doit être validée chaque automne lors de la traditionnelle séquence budgétaire de fin d’année. Parlement, où sont votés les budgets de l’État et de la Sécurité sociale.

Mais ceux-ci « Les lois de programmation ne concernent pour l’instant que les crédits de l’Etat, pas l’Assurance Maladie »a fait valoir la ministre du Travail, de la Santé et de la Solidarité, Catherine Vautrin, opposée à l’amendement.

Un « droit opposable » au bénéfice des soins palliatifs adopté

Geneviève Darrieussecq (MoDem, Landes), ancienne ministre chargée des personnes handicapées, a soutenu qu’un autre article du projet de loi listait déjà les budgets de la stratégie décennale des soins de support jusqu’en 2034.

Mais les oppositions ont réitéré en votant un autre amendement de Jérôme Guedj (Parti socialiste, Essonne). Cette dernière prévoit une loi relative à la programmation des soins palliatifs et de support, « avant le 31 décembre 2025 » Alors « tous les cinq ans ».

Un peu plus tôt, les députés avaient adopté un article, introduit en commission contre l’avis du gouvernement, en faveur d’un « droit exécutoire » de bénéficier de soins palliatifs, alors qu’une personne sur deux n’y a pas accès aujourd’hui. Les oppositions et le ministre ont également eu un échange animé sur une loi de programmation sur les vieillesses.

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Le principe de cette loi, réclamé à plusieurs reprises par les députés de différentes magistratures, avait été inscrit il y a plusieurs mois dans un texte « bien vieillir », mais l’exécutif semblait reculer sur ce point et avait annoncé un renvoi au Conseil d’Etat pour statuer. sur sa constitutionnalité.

Catherine Vautrin a expliqué qu’elle avait respecté la procédure en transmettant les demandes de saisine du Conseil d’Etat au secrétariat général du gouvernement, placé sous l’autorité du Premier ministre, mais qu’elle avait interrogé le gouvernement.  » cette semaine « et que ce dernier l’a informé « ne pas avoir saisi le Conseil d’Etat ». « Cela fait donc quatre mois que vous déambulez à l’Assemblée nationale »a répondu Jérôme Guedj, dénonçant un « scandale démocratique ».

Le Monde avec l’AFP

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Cammile Bussière

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