Les députés n’auront pas à débattre du texte des Insoumis, puisque la conférence des présidents a jugé ce mardi qu’il ne méritait pas d’être inscrit à l’ordre du jour.
Le débat n’aura pas lieu. Ce mardi matin, la conférence des présidents de l’Assemblée a constaté que la procédure de destitution d’Emmanuel Macron ne méritait pas d’être inscrite à l’ordre du jour de la séance publique. Le texte déposé par les Insoumis, et largement rejeté la semaine dernière en commission des lois, n’arrivera donc pas dans l’hémicycle du Palais Bourbon. Lors de cette réunion, tous les présidents des groupes politiques de gauche – socialiste, écologiste, communiste et Insoumis – ont voté pour que ce texte soit débattu.
Mais aucun des autres chefs du groupe n’était d’accord. Ni Marine Le Pen (RN), qui s’est abstenue, ni le petit groupe Liot, qui a voté contre, ni les mouvements appartenant à la coalition gouvernementale (LR, Horizons, EPR, MoDem). «Nous voyons clairement la stratégie constante de l’extrême gauche, qui tente de nuire à nos institutions et au pays. Ce n’est pas Emmanuel Macron qu’ils veulent, c’est la fonction de président de la République. Heureusement, nos institutions sont plus fortes qu’eux », tempête le député Renaissance Mathieu Lefèvre.
« L’union des droits » d’Éric Ciotti (UDR) s’y est également opposée. « Il y a d’autres urgences parlementaires que d’entrer dans les scénarios de communication de M. Mélenchon. Je n’entrerai jamais dans ce jeu du chaos”a expliqué le député des Alpes-Maritimes lors d’une conférence de presse à l’Assemblée.
« Madame Le Pen, qui pouvait décider si ce débat pouvait ou non avoir lieu à la Chambre, s’est courageusement abstenue. C’est grâce au groupe RN qu’Emmanuel Macron n’aura pas à subir un débat sur les comportements dangereux qu’il a en ne respectant pas les résultats des urnes.» a pesté la présidente du groupe LFI, Mathilde Panot, en conférence de presse. Et pour continuer : « C’est Marine Le Pen qui a sauvé Emmanuel Macron de la procédure de destitution qui aurait permis à chaque parlementaire de s’exprimer. (…) Cela prouve une fois de plus que le RN n’est pas une opposition au gouvernement de M. Barnier et de M. Macron mais l’assurance vie du système».
Le rejet de cette motion de non-lieu la semaine dernière, en commission des lois de l’Assemblée, n’a en rien engagé la non-inscription à l’ordre du jour de la séance publique. Le débat aurait donc théoriquement pu avoir lieu, si la conférence des présidents l’avait décidé. Et le texte aurait été, comme la semaine dernière, rejeté.
Après cet échec, la procédure de licenciement des Insoumis deviendra donc obsolète d’ici quelques jours. Mais les députés LFI ont déjà annoncé par la voix de leur coordinateur, Manuel Bompard, qu’ils présenteraient à nouveau rapidement une nouvelle résolution de destitution contre le président de la République. Et ça, « jusqu’à ce que la destitution soit discutée à l’Assemblée »dit-il.
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