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l’Assemblée nationale a adopté la réforme constitutionnelle à l’origine des tensions dans l’archipel

l’Assemblée nationale a adopté la réforme constitutionnelle à l’origine des tensions dans l’archipel

Emmanuel Macron a par la suite prévenu qu’un Congrès serait convoqué « avant fin juin » pour ratifier cette révision constitutionnelle si séparatistes et loyalistes ne trouvaient pas un accord sur un texte plus global.

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Après le Sénat, l’Assemblée nationale a adopté à son tour dans la nuit de mardi à mercredi 15 mai la révision constitutionnelle réformant le corps électoral des élections provinciales de Nouvelle-Calédonie, sur fond de fortes violences dans l’archipel.

Le projet de loi du gouvernement a été adopté par 351 voix pour et 153 contre, les députés de gauche s’étant opposés à son adoption. Le RN et Les Républicains ont largement voté pour, comme l’écrasante majorité du camp présidentiel, à l’exception d’une poignée de députés MoDem.

Les débats ont avancé lentement mardi, avec peu de scandale, malgré des pics de tension entre Gérald Darmanin et La France insoumise, le ministre de l’Intérieur accusant ces députés « obstruction » parlementaire, avec des amendements modifiant parfois un seul mot ou une seule expression.

Emmanuel Macron a prévenu au lendemain de ce vote qu’un Congrès serait convoqué « avant fin juin » ratifier cette révision constitutionnelle si séparatistes et loyalistes ne trouvent pas un accord sur un texte plus global.

« Il s’agira de trouver, collectivement et de manière responsable, un accord qui aille au-delà du simple dégel. (de l’électorat) et prend en compte le chemin parcouru et les aspirations de chacun », » écrit le chef de l’Etat dans une lettre invitant les représentants calédoniens à des discussions avec le gouvernement à Paris.« En l’absence de cet accord, que je ne cesse de réclamer, et qui est souhaitable à tous égards pour les Calédoniens, le Congrès se réunirait avant la fin juin », il ajoute.

Emmanuel Macron condamne également dans cette lettre LE « caractère indigne et inacceptable » violence. Il précise également avoir demandé au Premier ministre Gabriel Attal et au ministre de l’Intérieur et de l’Outre-mer Gérald Darmanin de recevoir le « des représentants des forces politiques indépendantistes et non indépendantistes à Paris ».

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