L’assassin de l’Ougandaise Rebecca Cheptegei décède à l’hôpital
Le compagnon et meurtrier de l’athlète a succombé à ses brûlures. Il est décédé jeudi à l’hôpital.
L’agresseur de Rebecca Cheptegei est décédé des suites de brûlures subies en mettant le feu au marathonien ougandais, décédé jeudi, a indiqué mardi à l’AFP un hôpital de l’ouest du Kenya où il était soigné.
Présenté par la police kenyane comme le compagnon de l’athlète, Dickson Ndiema Marangach a été brûlé à 30% lors de cette agression mortelle, devenue un cas emblématique de violences faites aux femmes. « C’est vrai que nous avons perdu Dickson Ndiema hier soir vers 20h00 » (heure locale, ndlr), a déclaré mardi matin à l’AFP un responsable de la communication de l’hôpital universitaire et de référence Moi (MTRH) de la ville d’Eldoret.
Entre horreur et indignation mondiale
Le 1er septembre, un homme a aspergé d’essence Rebecca Cheptegei et l’a immolée par le feu alors qu’elle revenait de l’église avec ses enfants à sa maison d’Endebess, dans l’ouest du Kenya. La jeune femme de 33 ans est décédée jeudi, brûlée à plus de 80 %. Elle sera enterrée samedi dans le village de sa famille, dans l’est de l’Ouganda. Selon le père de Rebecca Cheptegei, l’attaque aurait eu pour origine un litige concernant un terrain que sa fille avait acheté pour construire sa maison.
Ce meurtre, quelques semaines après sa participation au marathon des Jeux Olympiques de Paris (44e), a suscité émotion et indignation dans le monde entier. Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric, a notamment « fermement » condamné cela « meurtre violent », « ce qui illustre un problème plus vaste qui est trop souvent ignoré »celle des violences faites aux femmes. La ville de Paris a annoncé qu’elle allait donner son nom à un site consacré au sport.