Disparition
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Selon les informations de BFM TV et de « Nice Matin », le corps de l’artiste de 88 ans a été retrouvé avec une balle dans la tête ce mercredi 5 juin. Son travail allait bien au-delà des mots inscrits sur les agendas scolaires et au crayon. cas qui l’ont rendu célèbre.
« Nous sommes tous ego. » Surtout lui. L’artiste Benjamin Vautier, dit Ben, dont les punchlines dessinées à l’encre blanche sur fond noir ornaient les trousses et agendas des collégiens dans les années 1990, s’est suicidé mercredi. Il « ne voulait pas et ne pouvait pas vivre » sans son épouse Annie, décédée d’un accident vasculaire cérébral quelques heures plus tôt, ont annoncé ses enfants, Eva (Cunégonde, son deuxième prénom), galeriste reconnue à Nice, et François (Malabar, de son deuxième prénom). Sa mort à 88 ans, et son dernier geste, aux antipodes de l’egotrip derrière lequel il s’est réfugié, sont l’occasion de rappeler qui était réellement Ben, réduit ces dernières années. « à la caricature de lui-même », comme en témoigne un acteur culturel de la vie niçoise, ébranlé par la disparition de ce monument local. Née à Naples en 1935, la Suissesse d’origine était devenue une figure de la ville de Nice, dont le maire, Christian Estrosi, avait annoncé sur Facebook à l’annonce de son décès qu’elle le restituerait. « un hommage à la hauteur de son génie ».
Équilibriste
Car derrière la grande gueule et l’homme d’affaires masqué du géant des fournitures scolaires Quo Vadis, il y avait aussi un artiste pionnier en tout. Qui avant même de devenir artiste