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L’arrestation de Paul Watson « était planifiée », « il a été traqué et piégé » mais « son moral est bon », selon le président de Sea Shepherd France

Invitée sur franceinfo, la présidente de Sea Shepherd France, Lamya Essemlali indique que l’association va faire appel de la décision d’arrestation de Paul Watson.

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Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France. (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

Paul Watson « garde le moral », « il est combatif »« Je suis désolée, mais je ne suis pas sûre que Sea Shepherd soit une organisation terroriste », assure Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, mardi 23 juillet sur franceinfo. La fondatrice de l’ONG a été arrêtée dimanche au Groenland par la police danoise. « C’est finalement le moins stressé de nous tous, même s’il risque beaucoup »note Lamya Essemlali, tandis que Paul Watson risque l’extradition vers le Japon pour s’être opposé aux baleiniers.

« Il risque sa vie, s’il va au Japon on sait qu’on ne le reverra plus car le Japon est dans une logique de revanche »prévient le représentant de Sea Shepherd France. La décision d’extrader ou non Paul Watson reviendra en définitive au ministère danois de la Justice. En attendant, Paul Watson est en prison. « Nous allons contester cela, nous allons faire appel de cette décision pour qu’il soit au moins libéré sous caution », déclare Lamya Essemlali.

Selon elle, l’arrestation de Paul Watson « Il a été planifié », « il a été traqué et piégé ». « Il s’est passé quelque chose entre le Japon et le Danemark, alors que 14 policiers et un procureur ont été mis dans un avion direct de Copenhague au Groenland, spécialement pour arrêter Paul Watson »analyse Lamya Essemlali. Selon elle, cela est lié au fait que l’ONG a « Une histoire » avec le Danemark « sur la question des massacres de dauphins aux îles Féroé ».

Elle souligne que le mandat d’arrêt contre Paul Watson « a été délivré spécifiquement au Danemark en juin et expire en septembre »quoi « correspond » précisément au moment où Paul Watson passait par le Groenland pour faire le plein de carburant de son bateau. Selon ses informations, il s’agit donc d’un nouveau mandat d’arrêt et non de celui émis il y a dix ans par Interpol.

Lamya Essemlali rappelle que Paul Watson « n’a fait aucun mystère » à propos d’aller dans le Pacifique Nord « Là où le Japon tue des centaines de baleines » Pour « bloquer la route » au baleinier Kangei Maru, « le plus grand baleinier jamais construit et inauguré en grande pompe au Japon il y a quelques semaines. »

Elle dénonce également « mensonges » du Japon, « diffamation »concernant Paul Watson, que les autorités japonaises accusent d’avoir causé des dommages et des blessures lors de deux incidents dans l’océan Antarctique en 2010 contre un baleinier japonais. « La seule personne blessée lors des campagnes en Antarctique était un membre de notre équipage. Ce dont on lui reproche en fin de compte, c’est d’avoir sauvé plus de 5 000 baleines et leurs descendants dans un sanctuaire international. »conclut-elle.

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