« Erevan souhaite sincèrement l’avènement d’une paix durable” dans la région, a indiqué le ministère arménien, qui rappelle avoir voulu « l’établissement immédiat d’une trêve » dans la guerre à Gaza. Loin de plaire à Tel-Aviv qui avait auparavant accusé Madrid, Dublin et Oslo d’offrir » récompense À terrorisme », « Le ministère israélien des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur arménien pour une sévère réprimande », a communiqué le ministère.
L’Arménie rejoint ainsi l’Espagne, l’Irlande et la Norvège qui ont reconnu fin mai l’État de Palestine. La Slovénie a adopté le 4 juin un décret reconnaissant la Palestine dans le même sens, malgré l’opposition de la coalition au pouvoir.
En novembre 1988, après la première Intifada, l’État de Palestine a été proclamé par l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) lors d’une session solennelle du Conseil national palestinien à Alger.
Quelques minutes après le discours de Yasser Arafat, l’Algérie reconnaît officiellement l’État de Palestine. Une quarantaine de pays suivront alors l’initiative, dont l’Inde, la Chine, la Turquie et les pays arabes voisins. Et plus tard, la plupart des pays africains, soviétiques et sud-américains.
Aujourd’hui, sur les 193 membres de l’ONU, 147 pays, dont l’Arménie, reconnaissent l’État de Palestine. Sept pays ont rejoint la liste au cours de l’année 2024. Cependant, les réticences à son existence restent fortes de la part de nombreux gouvernements qui tardent à reconnaître l’État, malgré la situation génocidaire actuelle.
Malgré la reconnaissance de l’État de Palestine par la Suède en 2014, qui a amené un petit nombre de pays européens à adopter une reconnaissance officielle, la majorité des pays d’Europe occidentale du G20 et l’Amérique du Nord, ainsi que l’Australie, le Japon et même la Corée du Sud, sont toujours réticent.
À la mi-avril, les États-Unis ont même opposé leur veto au Conseil de sécurité de l’ONU pour bloquer une résolution visant à faire de la Palestine un État membre à part entière de l’organisation internationale. Depuis 2012, l’État de Palestine a le statut d’État observateur auprès des Nations Unies.
La France ne fait toujours pas partie des pays reconnaissant l’État de Palestine. Le président français a assuré que « il n’y a pas de tabous en France « , et se dit « prêt » pour reconnaître la Palestine. Pour autant, Emmanuel Macron ne souhaite pas « une reconnaissance de l’émotion « , a-t-il dit d’attendre le « moment utile ».
37 431 Palestiniens sont morts depuis le 7 octobre, selon le dernier bilan du ministère de la Santé de la bande de Gaza, administré par le Hamas. Mais le moment n’est toujours pas suffisant » utile » pour Emmanuel Macron.
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