L’armée israélienne reconnaît une série de « graves erreurs » après la mort d’humanitaires visés par les frappes. Elle a décidé de sanctionner plusieurs officiers de haut rang, provoquant la colère de l’extrême droite.
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C’est moins de 24 heures après l’appel téléphonique du président américain à Benyamin Netanyahou, le Premier ministre israélien, que l’armée israélienne publie son rapport sur la frappe qui a causé la mort des sept travailleurs humanitaires. Une grave bévue qui aurait pu être évitée, conclut l’enquête interne menée avec rigueur.
Il s’agit d’une erreur dans l’évaluation opérationnelle de la situation, indique le rapport. L’équipe contrôlant les drones à l’origine des frappes a cru à tort que les trois véhicules de l’organisation humanitaire de l’ONG américaine World Central Kitchen transportaient des membres du Hamas. L’enquête révèle une série de carences à l’origine de ce drame.
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Des mesures ont été adoptées pour permettre l’identification nocturne des véhicules appartenant aux organisations humanitaires. Et aussi une décision disciplinaire : le limogeage de deux officiers du grade de colonel et commandant. L’un d’eux est réserviste. Plusieurs officiers de haut rang, dont deux généraux, ont en outre été blâmés pour leur responsabilité globale.
Des sanctions qui ont été mal accueillies par l’aile droite du gouvernement israélien. Pour le ministre Itamar Ben Gvir, l’armée doit soutenir ses soldats même en cas d’erreur d’identification.
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