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L’armée israélienne révèle que trois d’entre eux ont « probablement » été tués par Israël

Des proches et des partisans d'Israéliens retenus en otage à Gaza depuis octobre agitent des drapeaux et des pancartes lors d'un rassemblement près de la résidence du Premier ministre israélien à Jérusalem pour exiger leur libération, le 14 septembre 2024.
AHMAD GHARABLI / AFP Des proches et des partisans d’Israéliens retenus en otage à Gaza depuis octobre agitent des drapeaux et des pancartes lors d’un rassemblement près de la résidence du Premier ministre israélien à Jérusalem pour exiger leur libération, le 14 septembre 2024.

AHMAD GHARABLI / AFP

Des proches et des partisans d’Israéliens retenus en otage à Gaza depuis octobre agitent des drapeaux et des pancartes lors d’un rassemblement près de la résidence du Premier ministre israélien à Jérusalem pour exiger leur libération, le 14 septembre 2024.

GAZA – L’armée israélienne a annoncé dimanche 15 septembre que trois otages morts à Gaza en novembre ont été libérés.  » probablement «  tués par une frappe israélienne, selon les résultats d’une enquête sur les circonstances de leur mort. Il s’agit de Nick Beizer, Ron Sherman et Elya Tolédano, tous trois retenus en otage dans la bande de Gaza.

« D’après les résultats de l’enquête, il existe une forte probabilité que les trois aient été tués à la suite d’une frappe aérienne de l’armée (…) le 10 novembre 2023 »L’armée a déclaré dans un communiqué. L’armée israélienne a déclaré qu’ils avaient été tués « lors de l’élimination du commandant de la Brigade Nord du Hamas, Ahmed Ghandour ».

« L’enquête indique que les trois otages étaient détenus dans un complexe souterrain d’où opérait Ghandour. »le communiqué a ajouté, précisant que l’armée n’avait pas « aucune information sur la présence d’otages dans le complexe visé » par la frappe. Le Hamas a confirmé fin novembre qu’Ahmed Ghandour avait été tué par l’armée israélienne.

Exigez la libération des otages

Un proche de l’un des trois otages a confirmé à l’AFP avoir été informé des résultats de cette enquête quelques heures seulement avant la publication du communiqué.

Début septembre, des manifestations massives ont eu lieu en Israël, exigeant la libération immédiate des otages, et contre le gouvernement de Benjamin Netanyahu. 750 000 Israéliens ont exigé que le gouvernement du Premier ministre parvienne à un accord pour libérer les prisonniers restants à Gaza.

La manifestation intervient moins d’une semaine après une grève générale appelée par la puissante centrale syndicale Histadrut, liée à la découverte par l’armée israélienne de six corps dans un  » tunnel dans la région de Rafah ».

Malgré la pression internationale et les craintes d’une escalade militaire régionale, Benjamin Netanyahu refuse tout compromis pour trouver un accord avec le Hamas sur une trêve à Gaza et la libération des otages. Le Premier ministre d’extrême droite ne veut pas céder sur le corridor de Philadelphie, à la frontière entre Gaza et l’Egypte.

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Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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