L'armée israélienne annonce avoir tué un chef du Hezbollah au Liban
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L’armée israélienne annonce avoir tué un chef du Hezbollah au Liban

L’armée israélienne annonce avoir tué un chef du Hezbollah au Liban

Selon un communiqué de l’armée israélienne ce vendredi 29 mars, un chef de l’unité de missiles libanaise du Hezbollah a été éliminé lors d’une frappe israélienne au sud du Liban, sur fond de recrudescence des violences entre les deux belligérants. .

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Un dirigeant de Hezbollah a été tué ce vendredi au sud du Liban, selon l’armée israélienne.  » Plus tôt vendredi, un avion de l’armée de l’air israélienne a abattu Ali Abdel Hassan Naïm, commandant adjoint de l’unité de roquettes et de missiles du Hezbollah, dans la région de Bazouriyeh. », a indiqué l’armée israélienne dans un communiqué vendredi 29 mars. L’homme était notamment « responsable de l’exécution et de la planification d’attaques contre des civils israéliens « , dit-elle.

Le mouvement libanais n’a pas immédiatement commenté l’attaque mais a annoncé « le martyr » de sept de ses combattants, dont Ali Abdel Hassan Naïm, « sur la route de Jérusalem », expression que le parti utilise pour désigner ses membres tués par Israëlsans préciser où ni quand ils sont morts.


Ce vendredi, l’agence de presse officielle libanaise ANI a évoqué un « raid ciblé mené par un drone ennemi (israélien, ndlr) sur une voiture » à Bazouriyé, près de la ville côtière de Tyr, faisant état d’au moins un décès. Selon un correspondant de l’AFP sur place, la voiture ciblée a été détruite et des débris ont été éparpillés un peu partout, avant que les autorités ne bouclent la zone.

Violences quotidiennes

Les affrontements transfrontaliers se sont particulièrement intensifiés cette semaine, susciter des craintes d’un conflit généralisé entre Israël et le Hezbollah, auquel une guerre dévastatrice oppose déjà en 2006. Depuis près de six mois, la violence oppose en effet quotidiennement à la frontière L’armée israélo-libanaise du Hezbollah, qui prétend soutenir le Hamas dans sa guerre contre Israël dans la bande de Gaza.

Le mouvement armé libanais et pro-iranien, qui possède un arsenal de roquettes et d’importants missiles de précision, ciblent des positions militaires et des localités proches de la frontière. Israël répond en bombardant toujours plus profondément le territoire libanais, en menant notamment des attaques ciblées contre les responsables du Hezbollah et du Hamas.

Discours télévisé du chef du Hezbollah

La Maison Blanche a estimé jeudi qu’un retour à calme à la frontière israélo-libanaise devrait être «  priorité la plus élevée « . Mercredi 27 mars, onze civils, dont dix secouristes, ont été tués du côté libanais de la frontière par des frappes attribuées à Israël, et un civil est mort côté israélien dans des bombardements revendiqués par le Hezbollah.

Depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas le 7 octobre, au moins 347 personnes ont été tuées au Liban – pour la plupart des combattants du Hezbollah, mais aussi au moins 68 civils -, selon un décompte de l’AFP. Côté israélien, dix soldats et huit civils ont été tués, selon l’armée. Le chef du parti chiite, Hassan Nasrallah, doit s’exprimer ce vendredi soir dans une allocution télévisée.

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