L'armée israélienne accentue la pression sur Gaza malgré la reprise des négociations de cessez-le-feu
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L’armée israélienne accentue la pression sur Gaza malgré la reprise des négociations de cessez-le-feu

L’armée israélienne accentue la pression sur Gaza malgré la reprise des négociations de cessez-le-feu

Retrouvez notre point sur la situation d’hier.

Deux Palestiniens pleurent leurs proches tués par un bombardement israélien sur la bande de Gaza, devant la morgue de l'hôpital Deir Al-Balah, mardi 9 juillet 2024.

La guerre à Gaza est entrée dans son dixième mois le dimanche 7 juillet. Dans la nuit de lundi à mardi, « basé sur le renseignement et utilisant des munitions de précision (Force aérienne israélienne) « Il a frappé plusieurs terroristes qui menaient des activités terroristes en utilisant les structures d’une école dans la zone de Nousseirat comme abri »Une source médicale à l’hôpital Al-Awda de Nousseirat a confirmé à l’Agence France-Presse (AFP) que son établissement avait reçu plusieurs blessés suite à une attaque à l’entrée d’une école de l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) située à proximité.

L’armée israélienne accuse le Hamas et le Jihad islamique de viol « systématiquement le droit international (dans) Exploiter les structures civiles et utiliser les habitants (de Gaza) comme boucliers humains pour (lancer) « Attaques terroristes contre l’État d’Israël ».

Au moins 50 personnes ont été tuées au cours des dernières vingt-quatre heures, a indiqué le ministère gazaoui de la Santé dans son dernier bilan, qui porte à 38.243 le nombre de morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre le 7 octobre. Côté israélien, 1.195 personnes, en majorité des civils, ont perdu la vie, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Selon l’armée israélienne, 680 soldats israéliens ont également été tués depuis.

Intenses combats entre l’armée israélienne et le Hamas à Gaza

L’armée israélienne a annoncé mardi « poursuivre son opération antiterroriste dans la ville de Gaza »où les habitants ont signalé des tirs d’hélicoptère, « des explosions et de nombreuses fusillades » Dans les quartiers sud-ouest de la ville de Gaza, des troupes au sol, appuyées par des chars et des bombardements aériens, mènent des combats intenses contre le Hamas et ses alliés, forçant des dizaines de milliers de Palestiniens à fuir, selon l’ONU.

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L’armée israélienne a appelé lundi les habitants des quartiers du centre-ville de Gaza à évacuer, d’abord vers l’ouest puis vers le sud. « En même temps qu’elle donnait cet ordre d’évacuation, l’armée a intensifié ses frappes dans le sud et l’ouest de la ville de Gaza, ciblant les mêmes zones vers lesquelles elle avait ordonné le déplacement. »puis a dénoncé mardi le bureau des droits de l’homme de l’ONU.

Il a noté que Deir Al-Balah, une ville au sud de la ville de Gaza où les habitants sont spécifiquement invités à se rendre, « est déjà fortement surpeuplé de Palestiniens déplacés d’autres endroits (…) et où il y a peu d’infrastructures et d’accès à l’aide humanitaire ».

Près de trente morts dans un raid contre une école à l’est de Khan Younis

Une source médicale dans la bande de Gaza a indiqué mardi qu’une frappe contre une école avait tué 29 personnes dans la ville palestinienne d’Abasan, dans le sud du pays, révisant à la hausse son précédent bilan. La source à l’hôpital Nasser de Khan Younis avait précédemment déclaré que 10 personnes avaient été tuées et des dizaines blessées dans l’attaque. « Une frappe visant le portail de l’école Al-Awda à Abasan, à l’est de Khan Younis (Sud) ».

De son côté, le chef du bureau de presse du Hamas a dénoncé une « Terrible massacre »attribuant la frappe à Israël et donnant le même bilan de vingt-neuf morts, « principalement des enfants et des femmes ». « Ce massacre est la continuation du crime de génocide que l’armée d’occupation a perpétré contre notre peuple palestinien pour le dixième mois consécutif. »il a dit.

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Accuser Israël d’une frappe « volontaire »Izzat al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, a appelé à « descendons dans les rues et sur les places pour des marches de colère dénonçant les massacres et la guerre d’extermination ».

L’armée israélienne a déclaré avoir ciblé des cibles proches de l’école. « un terroriste de la branche armée du Hamas » ayant notamment participé à l’attentat du 7 octobre et « pour vérifier les informations selon lesquelles des civils ont été touchés ».

Il s’agit de la quatrième frappe visant une école en autant de jours dans la bande de Gaza. Trois écoles abritant des personnes déplacées ont été touchées depuis samedi par des frappes israéliennes qui ont fait au moins 20 morts. « Encore un jour. Encore un mois. Encore une école ciblée. »a écrit Philippe Lazzarini, directeur général de l’UNRWA, dimanche sur X.

À chaque fois, Israël a déclaré avoir ciblé « les terroristes »L’armée israélienne accuse le Hamas de viol « systématiquement le droit international (dans) exploiter les structures civiles et utiliser les résidents comme boucliers humains pour (lancer) « attaques terroristes contre Israël »Ce que le Hamas nie.

Trêve à Gaza : le chef de la CIA rencontre le président égyptien

Le président égyptien Abdel Fattah Al-Sisi a rencontré mardi au Caire le chef de la CIA, William Burns. Le chef de cabinet de M. Sissi a déclaré que les deux hommes avaient « Nous avons discuté des derniers développements dans les efforts conjoints pour parvenir à un accord de trêve et de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. »

Selon l’AFP, le directeur de la CIA et le chef du Mossad israélien, David Barnea, se rendront mercredi à Doha pour rencontrer le Premier ministre qatari. Les médiateurs égyptiens et qataris tentent depuis des mois d’obtenir une trêve et un échange entre les otages israéliens détenus à Gaza et les prisonniers palestiniens détenus par Israël. Leur objectif est de « rapprocher les points de vue du Hamas et d’Israël, afin de parvenir à un accord de trêve le plus rapidement possible »a indiqué une source à l’AFP.

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Le chef du bureau politique du Hamas, Ismail Haniyeh, a averti les médiateurs que « les massacres, les meurtres, les déplacements » commis dans la ville de Gaza et « conséquences catastrophiques » les événements actuels pourraient « ramener les négociations à la case départ ».

Les discussions semblent toutefois reprendre cette semaine au Caire et à Doha, où, selon Al-Qahera News, une délégation sécuritaire égyptienne doit se rendre mercredi. La base des discussions doit s’appuyer sur le plan en trois phases dévoilé par le président américain Joe Biden fin mai, présenté comme une proposition israélienne.

Des experts de l’ONU accusent Israël d’affamer délibérément les Palestiniens

« Nous déclarons que la campagne de famine intentionnelle et ciblée menée par Israël contre le peuple palestinien est une forme de violence génocidaire et a entraîné une famine dans toute la bande de Gaza. Trente-quatre Palestiniens sont morts de malnutrition depuis le 7 octobre, la majorité d’entre eux étant des enfants. »Dix experts indépendants de l’ONU ont déclaré dans un communiqué. L’ONU n’a pas officiellement déclaré la famine dans la bande de Gaza, mais son rapporteur spécial sur le droit à l’alimentation, Michael Fakhri, a déclaré qu’il n’y avait pas de famine dans la bande de Gaza.  » sans aucun doute «  que la famine s’est propagée du nord de Gaza vers le centre et le sud du territoire.

La mission israélienne auprès de l’ONU à Genève a vivement contesté ces déclarations, accusant « M. Fakhri, ainsi que de nombreux soi-disant « experts » qui ont rejoint sa déclaration » être « habitué à la fois à la désinformation et au soutien à la propagande du Hamas ».

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Deux morts dans une frappe israélienne visant un véhicule du Hezbollah libanais en Syrie

« Au moins deux personnes ont été tuées et une troisième blessée suite à une frappe d’un drone israélien sur une voiture du Hezbollah dans la région de Jdeidet Yabous »près de la frontière libanaise, a déclaré à l’AFP le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, Rami Abdel-Rahmane.

Une source proche du groupe pro-iranien a déclaré à l’AFP, s’exprimant sous couvert d’anonymat, qu’un ancien garde du corps du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a été tué dans l’attaque, l’identifiant comme « Qarnabach ». Le Hezbollah a précisé dans un communiqué qu’un combattant portant le même nom de famille avait été tué.

Plus tard, le Hezbollah a déclaré avoir tiré « Des dizaines de missiles Katioucha » sur une base militaire dans les hauteurs du Golan syrien occupées et annexées par Israël « En réponse à l’attaque et à l’assassinat perpétrés par l’ennemi israélien (…) sur la route Damas-Beyrouth ».

Mardi également, le Hezbollah a publié une vidéo montrant des images de surveillance aérienne qui, selon le groupe, ont été prises par ses « avion de l’armée de l’air » au-dessus des postes militaires et de renseignement dans le Golan.

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Les États-Unis accusent l’Iran d’encourager les manifestations à Gaza

Le plus haut responsable du renseignement américain a accusé mardi l’Iran, soutien du Hamas palestinien, d’encourager les manifestations aux Etats-Unis contre la guerre d’Israël à Gaza, allant même jusqu’à payer les manifestants.

Depuis l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre, suivie d’une campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, de nombreuses manifestations pro-palestiniennes ont eu lieu à travers les États-Unis, y compris certaines manifestations tendues sur les campus universitaires.

« Ces dernières semaines, des acteurs liés au gouvernement iranien ont agi pour tirer profit des protestations actuelles contre la guerre à Gaza. »a déclaré dans un communiqué la directrice du renseignement national américain, Avril Haines, qui supervise plusieurs agences dont la CIA. « Nous avons observé des acteurs liés au gouvernement iranien se faisant passer pour des activistes en ligne, cherchant à encourager les manifestations et même à fournir un soutien financier aux manifestants. »« Cela ne nie pas la sincérité et la bonne foi des Américains qui manifestent », a tenu à préciser Avril Haines.

« La liberté d’exprimer des opinions diverses, lorsqu’elles sont exprimées sans violence, est au cœur de notre démocratie, mais il est important de mettre en garde contre les acteurs étrangers qui exploitent nos débats à leurs propres fins. »elle a écrit. « L’Iran devient de plus en plus agressif dans ses efforts d’influence à l’étranger, cherchant à attiser les conflits et à saper la confiance dans nos institutions démocratiques. »a de nouveau déclaré le plus haut responsable du renseignement américain.

Le communiqué indique que son bureau publiera  » régulièrement «  des informations sur les tentatives de manipulation politique par des acteurs étrangers au cours de cette année électorale.

Le Monde avec l’AFP

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