La France doit disposer d’un missile air-sol de quatrième génération d’ici 2035.
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C’est une première pour les forces armées françaises. Un nouveau missile, dépourvu de charge militaire, mais censé pouvoir emporter une charge nucléaire, a été tiré par un Rafale des forces aériennes stratégiques (FAS), mercredi 22 mai, lors d’un exercice. Cette formation dirigé « au-dessus du territoire national », « à la fin d’un vol représentatif d’un raid nucléaire »explique le ministre des Armées Sébastien Lecornu dans un communiqué.
Sur le réseau social « prévu depuis longtemps ». Et d’ajouter : « Félicitations à toutes les forces vives, équipes ministérielles et partenaires industriels impliqués dans l’opération ». Selon le communiqué, le programme de rénovation de ce missile, mené par la Direction générale de l’armement, a permis de renforcer et d’entretenir « la crédibilité de la composante nucléaire aéroportée de la dissuasion » hexagonal, conformément aux objectifs de la dernière loi de programmation militaire (LPM).
Cette loi a effectivement protégé la dissuasion nucléaire comme clé de voûte de la défense française, en allouant 13 % des crédits militaires sur cette période à sa modernisation et sa pérennisation. Les armées françaises doivent disposer d’un missile air-sol nucléaire de 4e génération d’ici 2035.
