l'armée commence à se déployer, Emmanuel Macron propose aux élus calédoniens "un échange par visioconférence" ce jeudi
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l’armée commence à se déployer, Emmanuel Macron propose aux élus calédoniens « un échange par visioconférence » ce jeudi

l’armée commence à se déployer, Emmanuel Macron propose aux élus calédoniens « un échange par visioconférence » ce jeudi

Après deux nuits d’embrasement meurtrier en Nouvelle-Calédonie, celle du mercredi 15 mai au jeudi 16 mai a été « un peu moins violent que le précédent mais il reste extrêmement violent », a assuré le Haut-commissaire de la République Louis Le Franc jeudi lors d’une conférence de presse. L’état d’urgence a été décrété et Gabriel Attal a annoncé le déploiement de l’armée, tandis que les émeutes ont fait quatre morts, dont un gendarme, dans l’archipel. De son côté, Emmanuel Macron a proposé aux élus calédoniens d’avoir un « échange par visioconférence » Jeudi, a relayé l’Elysée. Le chef de l’Etat présidera ensuite un nouveau conseil de défense à 11 heures. Suivez notre live stream.

Trois jeunes Calédoniens sont morts et un policier de 22 ans a été tué depuis lundi. Lors d’une conférence de presse jeudi, le Haut-Commissaire de la République a assuré que « trois personnes » soupçonnés d’avoir commis ces meurtres sont recherchés. « Celui qui a tué le gendarme avec un pistolet et deux autres qui ont tué trois jeunes Calédoniens », a-t-il précisé. Louis Le Franc les conseille « aller »mais il a prévenu que « de toute façon, nous allons les chercher ».

« Le CCAT est une organisation de casseurs », dénonce le haut-commissaire. Louis Le Franc s’en est également pris à la Cellule de coordination des actions sur le terrain, une corps politique indépendantiste et frange la plus radicale du Front de libération kanak (FLNKS) socialiste. Le haut-commissaire l’accuse de s’être livré à « des actes d’une violence marquée avec volonté de tuer des policiers, des gendarmes et des forces de l’ordre« .

TikTok interdit dans tout l’archipel. Le réseau social est l’un des vecteurs de communication privilégiés entre les groupes qui commettent des violences depuis trois nuits en Nouvelle-Calédonie. L’interdiction « est en vigueur » Et « fonctionne de manière opérationnelle » sur les téléphones portables dans l’archipel, a précisé Matignon.

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