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Nouvelles sportives

L’Ariégeois Christian Mawissa Elebi prêt à briller en Ligue 1 avec le Toulouse Football Club


l’essentiel
Le jeune défenseur Christian Mawissa Elebi (17 ans) a récemment disputé ses premiers matchs avec les professionnels du club de football toulousain. Pour l’Ariègeois, cette découverte de haut niveau récompense un parcours d’excellence.

L’image était saisissante. Le 1er janvier 2023, pour le jour de l’an, Christian Mawissa Elebi (17 ans) et les Toulousains étaient à la fête. La victoire contre Ajaccio assurée pour le compte de la 17e journée de Ligue 1 (2-0), le Pitchoun du TFC s’est présenté face au kop violet micro à la main, assurant l’ambiance au Stadium de Toulouse.

« Avant, il allait regarder les matchs de l’équipe première dans les virages. Donc il connaît toutes les chansons. Ça ne m’étonnait pas. Je riais même », raconte Saïd Darraz, ancien proviseur de l’école. club de football Coussa-Hers.

Ce jour-là, l’ancien précepte était très présent dans les tribunes. Là, il a pu observer son ex-protégé gambader sur l’alpage de Haute-Garonne, pour la première fois avec l’étiquette de joueur professionnel. Ces dernières semaines, le très jeune défenseur polyvalent Christian Mawissa Elebi a en effet signé ses premières feuilles de match avec « les grands ». D’abord à Marseille, puis contre Ajaccio et enfin contre Lannion, en coupe nationale.

De Mirepoix au Vélodrome

Un bel exploit pour ce gamin, déjà champion de France avec son club et champion d’Europe avec l’équipe nationale l’an dernier, dans la catégorie U17. « Il a fait une saison 2021-2022 extraordinaire, commente Saïd Darraz, le sourire aux lèvres.

D’année en année, l’actuel entraîneur des féminines de La Tour-du-Crieu a vu la native de Saint-Jean-de-Verges gravir les échelons, des petits tournois de jeunes aux belles enceintes de l’élite du football français. . Avant d’être embrumé dans le volcan du stade Vélodrome, le jeune homme à la carrure solide (1,83 m ; 80 kg) a écumé les petits clubs de l’Ariège : FC Pays d’Olmes (2010-2011), FC Mirepoix (2011-2015) , FC Coussatois (2015-2016), FC Coussa-Hers (2016-2017)… Un vrai petit aventurier.

« Il avait des qualités un peu plus développées que les autres enfants de son âge. Ce qui nous a choqués, c’est qu’il avait les deux pieds très Jeune. Il pouvait frapper autant du droit que du gauche », se souvient Saïd Darraz. Maintes fois surclassés, les Ariégeois s’attirent dès leur plus jeune âge la convoitise des grosses écuries. Rennes, Bordeaux ou encore Monaco se positionnent sur le dossier. En juin 2017 , son père Toussaint, ouvrier du bâtiment, reçoit une lettre du club de la Principauté.

Un jeune « un peu fou »

La pépite du Mirapicien est invitée à être détectée à l’étage Turbie. « Nous avions passé quatre jours à Monaco. Au retour, je lui ai dit que je ne pourrais pas y installer toute la famille, que la vie y était trop chère », révèle son papa. Protecteurs, les parents de Christian Mawissa Elebi préfèrent la proximité du club de football toulousain, lui aussi dans les rangs. Ils quittent Mirepoix pour Auterive, histoire de se rapprocher de la Ville Rose. Le père poursuit : « A partir de là, il a passé presque toute sa vie au centre de formation.

Ceux qui l’ont connu à cette époque le décrivent comme un jeune « un peu fou ». « Christian, c’est la joie de vivre, confie l’expérimenté Saïd Darraz. Dans ses jeunes années, il a failli se faire virer du lycée toulousain. Ce n’était pas une racaille, il aimait juste beaucoup plaisanter. » « Mais depuis qu’il a réalisé le pôle espoirs de Castelmaurou, il a pris les choses en main. Il est sérieux dans ce qu’il fait. C’est pour ça qu’il est arrivé là », tempère le papa.

Au cours de l’année écoulée, Mawissa Elebi est revenue au domicile familial, proche des siens. Quasiment tous les jours, il fait la navette entre Auterive et Toulouse. Cela lui laisse peu de temps pour retourner en terres ariégeoises. Mais son père l’assure : « Il tient toujours à Mirepoix et n’oublie pas ses anciens entraîneurs. Il pense à eux. »

Des débuts compliqués, puis de belles promesses

En attendant, aux côtés d’autres professionnels du TFC, le journal Pitchoun. Sa marge de progression est encore importante. « Le staff ne lui a peut-être pas rendu service pour sa première : départ au Vélodrome à 17 ans, devant 62.000 personnes, et en poste d’arrière droit… C’était peut-être un cadeau empoisonné », souffle son ancien professeur. Ce soir-là, Mawissa Elebi et ses partenaires sont apparus en difficulté, subissant une défaite 6-1.

Mais il en faut plus pour douter de l’Ariège. « Ce n’est pas un garçon qui doute. Il est tellement fantasque que je suis sûr qu’il a déjà oublié. » Ainsi, lors du match suivant, avant de jouer le DJ au bord du terrain, l’ancien pensionnaire de Coussat a fait une belle entrée en jeu. L’entraîneur Philippe Montanier a semblé beaucoup compter sur lui en commençant à le faire entrer dans la rotation.

« Le voilà vraiment dans le groupe, ça y est ! », sourit Saïd Darraz. Et à Toussaint Mawissa Elebi de conclure : « La dernière fois, il était déçu de ne pas avoir joué. Je lui ai dit qu’il avait encore beaucoup de temps devant lui. Combien de joueurs de son âge n’ont pas encore joué une minute ? Mais Christian veut aller plus loin. »

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Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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