Lors d’une allocution télévisée diffusée lundi 22 avril au soir sur toutes les chaînes argentines, Javier Milei, entouré d’une partie de son équipe, a annoncé que le pays avait enregistré son premier excédent public depuis 2008 : 0,2% du PIB sur le premier trimestre de l’année. Soit environ 275 milliards de pesos (environ 288 millions d’euros).
« Si l’État ne dépense pas plus qu’il ne reçoit et ne recourt pas à l’émission monétaire, alors il n’y a pas d’inflation. Ce n’est pas magique », il se félicita, d’une manière « une sorte d’auto-célébration de son gouvernement », commente un éditorial du quotidien conservateur La nation.
Le président ultralibéral a renouvelé son ambition d’atteindre un déficit budgétaire zéro, un objectif qui va encore plus loin que celui demandé par le Fonds monétaire.