L’Argentine a enregistré son premier excédent public trimestriel depuis 2008
« Si l’État ne dépense pas plus qu’il ne collecte et n’émet pas (de monnaie), il n’y a pas d’inflation. Ce n’est pas magique », a ajouté Javier Milei, un économiste ultra-libéral qui se définit comme un « anarcho-capitaliste ».
Un programme d’austérité draconien
Le président a promis de ramener le déficit budgétaire à zéro, un objectif plus ambitieux que celui imposé par le Fonds monétaire international (FMI), avec lequel l’Argentine a conclu un accord de prêt de 44 milliards de dollars (environ 40 milliards de francs suisses).
A cet effet, il a lancé un programme d’austérité draconien qui comprend la paralysie des travaux publics, le licenciement de fonctionnaires, la fermeture des administrations, la réduction des subventions et le gel du budget, alors que l’inflation atteint 290 %. par an et la moitié de la population vit dans la pauvreté.
« N’espérez pas une solution via les dépenses publiques », a prévenu Javier Milei.