l’archevêque de Canterbury, accusé d’avoir couvert un scandale sexuel, quitte ses fonctions

L’archevêque de Canterbury, au Royaume-Uni, quitte ses fonctions lundi 6 janvier. Justin Welby, chef spirituel de l’Église anglicane depuis 2013, avait annoncé sa démission en novembre, accusé d’avoir couvert un scandale d’abus sexuels. Il siégeait également au Parlement de par sa fonction. 

À l’origine du départ de Justin Welby, un rapport sur les abus sexuels. L’archevêque de Canterbury n’a pris aucune mesure à l’encontre d’un missionnaire signalé pour pédophilie. Son départ était inévitable, selon Joe. « C’était la bonne chose à faire pour que le clergé commence à penser aux individus avant de penser à défendre l’institution, estime-t-il. L’Église a enchaîné les mauvaises décisions, les mensonges et l’opacité. »

Chef de l’Église anglicane depuis 2013 après une carrière dans les énergies fossiles, Justin Welby a déçu Linda par sa gestion du scandale. « Jusqu’alors, je l’avais toujours considéré comme un homme bien, qui avait une bonne influence à la Chambre des lords, raconte-t-elle. Il n’avait pas peur de prendre position contre le gouvernement, en particulier à l’époque de Boris Johnson ou pendant le Covid. Il était différent. »

Le rapport cite plusieurs évêques. Nick sort de la messe, et pour lui, maintenant, le ou la future archevêque devra incarner la transparence. « Il le faut. L’Église doit tirer les leçons de ce scandale et prendre des mesures de changement », plaide-t-il. Le processus de désignation du successeur de Justin Welby devrait prendre jusqu’à six mois.

En attendant, l’intérim est assuré par le numéro 2 de l’Église anglicane, l’archevêque de York Stephen Cottrell.