Antonio Conde, Julio Anaya et Wojciech Liska. Tel était le trio arbitral de la finale olympique entre la France et les États-Unis, samedi soir. S’il est toujours positif de ne pas trop parler d’un arbitre après un match, il ne faut pas non plus l’oublier. Une chose est sûre, le premier cité n’oubliera pas ce grand moment de sa carrière. L’Espagnol avait déjà arbitré le match entre la Team USA et le Brésil en quart de finale, ainsi que la demi-finale entre les Bleus et l’Allemagne.
« Les Jeux Olympiques sont toujours magiques. J’ai fait les Jeux de Tokyo sans le public, je me suis battue pour y être et j’ai adoré ça », confie Antonio Condé à Marca. « Le panier à trois points de Stephen Curry sur Victor Wembanyama était spectaculaire. Ce sont des joueurs uniques. Ils ne vous laissent pas une seconde pour réfléchir. »
Particulièrement impressionné par les performances de LeBron James à presque 40 ans et de Curry – « Ce que je retiens des Jeux » il a dit – il a fallu quelques jours à l’arbitre pour saisir la signification de son samedi soir, après ce match mémorable.
« En ce moment, la première chose à faire, c’est de travailler comme si c’était un match comme un autre. C’est maintenant, quand les jours sont passés, qu’on se souvient du match et qu’on a la chair de poule. »il dit.
Cette première finale olympique est une sorte d’aboutissement pour Antonio Conde, après deux décennies de carrière, notamment en Espagne, avec un sifflet au bec. « Si quelqu’un m’avait dit que j’arriverais à tout ça, j’aurais pensé qu’il était fou. Je n’aurais jamais imaginé réussir un dixième de ça quand j’ai commencé à arbitrer. »a conclu l’arbitre.
