« L’arbitre a fait semblant de ne pas voir le penalty », la presse italienne gênée par la qualification controversée contre l’Ukraine

Qualifiée de justesse pour l’Euro 2024, l’Italie éprouve un grand soulagement, mais la presse transalpine ressent une certaine gêne après le nul obtenu contre l’Ukraine lundi soir (0-0).
La qualification de l’Italie à l’Euro 2024 est un immense soulagement pour les Transalpins, qui ont souffert face à l’Ukraine lundi soir (0-0). Mais le Corriere Dello Sport ressent néanmoins un certain malaise au milieu de l’euphorie. Et pour cause, les champions d’Europe ont tremblé jusqu’au temps additionnel après l’effondrement de Mudryk dans la surface.
« La seule façon d’avancer, c’est de passer à autre chose. Mais c’est moins beau comme ça. Il faut être honnête, et éviter d’énumérer les nombreuses erreurs d’arbitrage qui, dans le passé, nous ont privés de succès, de titres et ont endommagé l’ foie : dans les dernières secondes, l’arbitre Gil Manzano a fait semblant de ne pas voir le penalty qui aurait permis à l’Ukraine de profiter d’une belle occasion. L’assistant du VAR s’était un instant enfui aux toilettes (inflammation de la prostate, j’imagine). Bref , ça ne s’est pas bien passé, mais ça s’est très bien passé », indique l’éditorial du journal.
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Les Italiens en danger pour le tirage au sort
Les déclarations d’Aleksander Ceferin, le président de l’UEFA, à la veille du match à Leverkusen ajoutent un peu de piment à une situation qui n’en manque pas. « L’Italie doit se qualifier pour le Championnat d’Europe 2024, sinon ce serait un désastre », a confié le président de l’UEFA. Qualifiée de justesse, l’Italie pourrait se retrouver dans le chapeau 4 et connaître un nul difficile le 2 décembre à Hambourg (18 heures).
Le Corriere s’inquiète du visage que pourraient afficher Gianluigi Donnarumma et ses coéquipiers en Allemagne. « Nous avons une équipe nationale qui, individuellement, n’est pas supérieure à l’Ukraine (…) Nous risquons de faire mauvaise impression (…) Aujourd’hui, à la tête des Azzurri, il y a un grand entraîneur, porté par la vague de l’impopularité de son prédécesseur et un championnat étonnant pour lequel il a un mérite considérable. Mais même tout le génie et les connaissances de Spalletti ne sont pas capables de réaliser des miracles techniques.
L’Ukraine crie au scandale
L’embarras des médias italiens ne réconfortera pas les Ukrainiens, visiblement très vexés après l’action du penalty non demandé sur Mudryk. « Pour moi, c’était un penalty, cela ne fait aucun doute. Mais ce n’est pas à nous de décider. L’arbitre n’a pas été appelé pour vérifier. Il y a le VAR, qui n’a évidemment pas jugé opportun d’appeler l’arbitre. devant l’écran », a pesté l’entraîneur Serguei Rebrov.
Troisième de son groupe de qualification derrière l’Angleterre et l’Italie, l’Ukraine conserve une chance de se qualifier pour la phase de groupes grâce aux barrages de la Ligue des Nations.
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