L’appartement de Michel Blanc dans le Marais, « né pour être architecte »
Michel Blanc, alias Jean-Claude Dusse dans Le bronzénous a quitté vendredi dernier. Celui qui, à l’écran, nous faisait rire dans des rôles comiques est décédé dans la nuit de jeudi à vendredi, des suites d’une réaction allergique à des produits administrés avant un contrôle. Il a marqué plusieurs générations et a été maintes fois récompensé pour son talent, notamment par un César pour sa performance dans Monsieur Embauche. Jean-Paul Rouve a rendu hommage à son ami lors de l’émission C l’hebdomadaireoù il décrit Michel Blanc comme un homme plein de vie : « Il savait beaucoup se moquer de lui-même ». De nombreuses personnalités du monde du cinéma ont exprimé leur tristesse, soulignant combien de vide il laisserait, tant à l’écran que dans la vie de ceux qui l’ont connu.
L’appartement de Michel Blanc à Paris
Michel Blanc vivait dans le quartier historique du Marais à Paris. Bien que ce quartier soit très vivant et fréquenté par les touristes, il y a trouvé un havre de paix à l’abri des caméras. Son immeuble était situé près de la rue de Turenne, entouré de brasseries et de cafés. L’un de ses endroits préférés était le restaurant Ma Bourgognesitué place des Vosges, où il venait souvent se détendre. Marie-Thérèse Cougoureux, la gérante de l’établissement, se souvient : « Il venait presque tous les soirs prendre l’apéritif, souvent seul ». Perfectionniste dans l’âme, Michel Blanc était connu pour rénover constamment son « Son obsession, c’était aussi le travail. Il y avait toujours du bruit à la maison. »» dit Jean-Paul Rouve, amusé. Certains ont plaisanté en disant que « Michel est né pour être architecte. »
L’anecdote bruxelloise
Une anecdote amusante de sa jeunesse concerne sa colocataire avec Gérard Jugnot au début de leurs carrières respectives. A Bruxelles, lorsqu’ils étaient tous deux jeunes comédiens en tournée, ils partageaient un petit appartement au-dessus du café-théâtre où ils se produisaient. Gérard Jugnot raconte souvent cette période avec beaucoup de nostalgie, évoquant leurs journées difficiles mais aussi leurs rires. Ce moment de leur vie témoigne des débuts modestes de ces deux grands acteurs du cinéma français, qui deviendront des figures incontournables du paysage audiovisuel.