l’animateur débouté dans son litige qui l’opposait à NRJ
Le tribunal de commerce a débouté Sébastien Cauet, ce mardi 7 mai, dans le litige qui opposait l’animateur, visé par plusieurs plaintes pour violences sexuelles, à la radio NRJ.
Le tribunal de commerce a donné raison à NRJ ce mardi 7 mai dans le litige qui l’opposait à Sébastien Cauet. L’hôte est rejeté.
Le tribunal de commerce a jugé que les contrats conclus entre les sociétés Cauet et le groupe NRJ étaient « nuls » depuis l’apparition des accusations portées contre lui.
Sébastien Cauet, visé par cinq plaintes dont une pour viol sur mineure, n’est plus apparu sur NRJ depuis le 22 novembre, date à laquelle sont apparues les premières accusations de viols et d’agressions sexuelles sur les réseaux sociaux. Une décision alors annoncée comme prise « de gré à gré » pour « garantir la sérénité » de la procédure.
L’ancien animateur vedette de la station musicale avait assigné cette dernière devant le tribunal de commerce, estimant que le contrat qui liait la radio à sa société de production, Be Aware, avait été résilié de manière abusive.
Plus de 4,4 millions d’euros
Dans un premier temps, Cauet demandait à être réintégré sur la chaîne NRJ. Mais lors de l’audience au tribunal de commerce le 18 mars, il est revenu sur cette demande car il a depuis dû licencier tous ses salariés et n’est plus en mesure d’honorer son contrat.
L’animateur a donc demandé à être indemnisé pour les années de contrat dues, selon lui, et non accomplies. Un contrat annuel estimé à environ 1,5 million d’euros par an, jusqu’en 2026-2027. Du côté de NRJ, on estimait que ce contrat était expiré depuis que les accusations de viol portées contre lui ont émergé. Au total, Cauet réclamait un peu plus de 4,4 millions d’euros à NRJ, selon le jugement consulté par BFM.
Sébastien Cauet est visé par cinq plaintes de jeunes femmes qui l’accusent de viols et d’agressions sexuelles. La dernière a été déposée le 8 février. La plaignante dénonce des faits d’agressions sexuelles et de viols qui auraient eu lieu dans les années 1990.
Mi-décembre, quatre autres plaintes ont été déposées contre l’animateur. Sur le plateau de BFMTV, l’animateur a démenti, le 10 décembre, les faits qui lui sont reprochés.