Divertissement

L’animateur Cyrille Eldin condamné à six mois de prison avec sursis pour violences psychologiques sur son ex-compagne

Il a été reconnu coupable, dans cette affaire, d’insultes répétées ayant entraîné une dégradation de l’état psychologique de son ex-compagne, usage de stupéfiants et détention d’arme.

L’animateur Cyrille Eldin a été condamné ce lundi 14 octobre par le tribunal correctionnel de Nanterre à six mois de prison pour violences psychologiques sur son ex-compagne, la chroniqueuse Sandrine Calvayrac, a appris BFMTV de source judiciaire, confirmant une information de l’Agence France-Presse (AFP). ).

En l’occurrence, il s’agit d’insultes répétées qui ont entraîné une dégradation de son état psychologique.

Il a également été reconnu coupable de détention non autorisée d’arme et d’usage de stupéfiants, mais acquitté des menaces de mort dont il était soupçonné d’être l’auteur. Cette peine était accompagnée d’une interdiction de contact avec Sandrine Calvayrac pendant deux ans ainsi que d’une interdiction de port d’arme pendant cinq ans.

Contrairement à ce qui avait été demandé par le parquet, il n’était cependant pas tenu de prodiguer des soins ni de suivre une formation de sensibilisation à destination des auteurs de violences conjugales.

« Intimidez-le et humiliez-le pour avoir plus de contrôle »

« Détruire l’autre, le rabaisser, l’intimider et l’humilier pour mieux prendre le contrôle de lui, c’est le schéma qui a été dénoncé par mon client, et qui reflète la réalité des violences verbales et psychologiques subies par les victimes. « , a commenté Me Marylou Diamantara, l’avocate du plaignant auprès de BFMTV.

« Contrairement à ce qu’a pu soutenir la Défense, les violences dénoncées par Madame Calvayrac sont particulièrement étayées dans cette affaire, notamment à travers les témoins et les messages qui ont été analysés. Désormais, ces violences sont reconnues – et donc jugées prouvées. – par le tribunal correctionnel », a poursuivi son avocat.

« L’inquiétude persiste cependant si M. Eldin ne reconnaît pas sa propre violence, ni la réalité judiciairement établie. En tout cas, Mme Calvayrac peut enfin se sentir protégée et entendue. Justice a été rendue », a-t-elle conclu.

« Ça a été un voyage long et très difficile »

Cyrille Eldin, ancienne star de la chaîne Canal+était jugé lundi 23 septembre à Nanterre pour des faits de violences et menaces reprochés par son ex-compagne, la chroniqueuse de télévision Sandrine Calvayrac. Ce dernier a porté plainte contre lui le 9 février 2023 dans le sud de la France.

Lors de l’audience, l’acteur et chroniqueur qui a animé plusieurs émissions sur Canal+, dont « Le Petit Journal » entre 2016 et 2017, a « fermement » contesté les accusations de Sandrine Calvayrac. Face au tribunal correctionnel, l’animateur a reconnu s’être insultés mutuellement mais a nié toute violence ou menace de mort.

Sandrine Calvayrac a notamment accusé son ex-compagne de l’avoir traitée à plusieurs reprises de « garce » voire d’« hystérique » et de lui avoir dit « tu mérites une balle dans la tête » et « je vais te trancher la gorge ».

« Le tribunal ne peut se contenter d’une accusation qui constitue une preuve », a fait valoir Sorin Margulis, conseil de Cyrille Eldin. « Aucune des personnes interrogées n’a confirmé spécifiquement les propos tenus à l’égard de Mme Calvayrac. »

Sandine Calvayrac a évoqué des menaces exprimées « dans le huis clos du couple ». « Ce fut un voyage long et très difficile », a-t-elle déclaré. « J’ai pris tout ce que je pouvais d’une relation toxique et malsaine. »

Cyrille Eldin, 51 ans, et Sandrine Calvayrac, 37 ans, ont été en couple entre 2015 et 2018, puis de 2021 à 2023. Selon Cyrille Eldin, c’est avec la naissance de leur fils en mars 2022 que la relation a débuté. détérioré. Au moment de la séparation, fin janvier 2023, Sandrine Calvayrac quitte Paris pour s’installer avec son fils à Martigues (Bouches-du-Rhône), où elle a porté plainte.

Dans le cadre d’une procédure civile parallèle, Cyrille Eldin a obtenu un droit de visite pour son fils un week-end sur deux, décision dont il a fait appel.

Matthias Tesson et Clément Boutin avec l’AFP

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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