L’Angleterre se fait surprendre in extremis par la Grèce et s’incline à Wembley en Ligue des Nations B
Pour la première fois depuis l’Euro 2004, la Grèce a battu une équipe du top 5 de la FIFA. Cet exploit a été réalisé jeudi soir dans le cadre de la 3e journée de la Ligue B des nations, à Wembley, contre l’Angleterre (2-1). Un adversaire que les Hellènes n’avaient jamais battu dans leur histoire. Grâce à ce succès mérité, les joueurs d’Ivan Jovanovic consolident leur place en tête du groupe 2 de Ligue B.
Ce résultat a aussi pour conséquence de fragiliser la position de Lee Carsley, l’entraîneur intérimaire des Three Lions. Ce dernier avait en effet concocté un 4-2-3-1 très offensif, sans doute trop, mais avec Jude Bellingham étonnamment aligné en attaquant, Phil Foden en leader, Bukayo Saka et Anthony Gordon sur les côtés et Cole Palmer positionné devant. la défense, qui était souvent au premier plan.
Cela s’est traduit, en phase offensive, par une sensation d’embouteillage et un manque de fluidité dans les combinaisons. Et les occasions anglaises ont finalement été rares en première période, à savoir une frappe enroulée de Bellingham bien claquée par Odysséas Vlachodimos (3e), un coup franc de Palmer qui a frôlé la barre (22e) et une tête lobée de Gordon qui a terminé au-dessus du Grec. cages (30e).
L’Angleterre se penche en avant
Face à cette équipe anglaise qui penchait en avant, la Grèce s’est montrée dangereuse à plusieurs reprises dans des transitions rapides, à l’image de ce contre conclu par une frappe à côté de Vangelis Pavlidis (5e). Puis Anastasios Bakasetas a failli marquer un doublé, d’abord en profitant d’une sortie manquée de Jordan Pickford, mais sa frappe lointaine a été repoussée sur la ligne par Levi Colwill (10e), puis en tentant une reprise croisée déviée par John Stones. (21e). Et c’est finalement Pavlidis qui a ouvert le score, en battant Pickford du droit au cœur de la surface, après une belle percée de Konstantinos Koulierakis (0-1, 49e).
Dans la foulée, Carsley a procédé à quelques changements, faisant notamment entrer Ollie Watkins (60e), qui s’est immédiatement fait remarquer sur un tir du coup de pied qui s’est envolé (61e). Ensuite, les Trois Lions ont dominé les débats de manière brouillonne et les Hellènes se sont logiquement vu refuser deux buts pour hors-jeu (59e et 83e).
En fin de match, Jude Bellingham parvient à égaliser, en reprenant un centre de Watkins à l’entrée de la surface (1-1, 87e), suscitant la ferveur des supporters anglais. Mais c’est finalement la Grèce qui a eu le dernier mot, encore une fois par l’intermédiaire de Pavlidis, d’une frappe croisée du droit, suite à une tentative de Giannis Konstantelias (1-2, 90+4e). Un but tardif qui a du coup refroidi Wembley.