« Lane Hutson avait l’air de jouer ici depuis 10 ans ! » – Alex Barré-Boulet
Parmi les joueurs qui se sont démarqués lors de ce premier match intra-équipe au camp des Canadiens, jeudi, il y avait Lane Hutson.
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« Lane Hutson, on aurait dit qu’il jouait ici depuis 10 ans. Il patinait avec la rondelle, il était rapide et il était encore physique », a noté le Québécois Alex Barré-Boulet, coéquipier du petit défenseur chez les Reds.
Hutson n’a pas hésité à pénétrer dans la zone adverse et à nourrir ses coéquipiers.
« La rondelle colle à sa raquette et lorsqu’il la perd, il fait tout pour la récupérer », a observé Cole Caufield.
Et à 5’10 » et 162 lbs, le joueur de 20 ans n’avait pas peur des gros gars comme Arber Xhekaj, comme il l’a également prouvé lors de ses deux premiers matchs dans la LNH contre les Red Wings de Detroit à la fin de la saison dernière.
« Il a toujours joué contre des joueurs plus gros et plus lourds dans sa vie. Il l’a fait aussi à l’université et il n’y a eu aucun problème », a déclaré Caufield. « Il continue de briller ici au camp. C’est un gars spécial et nous l’avons vu aujourd’hui (jeudi). Il peut éliminer n’importe qui. Il est lui-même et nous sommes chanceux de l’avoir. »
Alex Barré-Boulet était aux premières loges pour assister au but d’Oliver Kapanen contre Samuel Montembeault.
Photo BEN PELOSSE
Kapanen brille
S’il y a un autre joueur qui a impressionné Barré-Boulet, c’est Oliver Kapanen, avec qui il a rapidement développé une belle alchimie, en compagnie d’Emil Heineman.
« Nous avons vu les capacités de Kapanen à marquer. Il a score « Deux buts, dont un très joli. (…) Il a été excellent, il a gagné des mises en jeu et pas seulement contre des juniors, mais contre des vétérans. C’est un gars assez fort physiquement et on l’a vu sur son but quand il a coupé au filet. Je pense qu’il s’est bien adapté (à la plus petite patinoire) », a analysé le Magnymontois.
Capable de tout faire
Barré-Boulet vit ses premiers instants dans l’uniforme de son équipe d’enfance. À 27 ans, il tente de s’établir dans la LNH après avoir toujours fait la navette entre le Lightning de Tampa Bay et la Ligue américaine de hockey (il a aussi disputé deux matchs avec le Kraken de Seattle, qui l’avait réclamé au ballottage).
« L’an dernier à Tampa, j’ai joué sur les quatre trios, je suis capable de faire un peu de tout, mais je pense que ma principale qualité est l’offensive et ma vision du jeu », a déclaré l’auteur de 12 buts et 6 passes en 68 matchs réguliers dans la LNH.
Alex Barré-Boulet.
Photo BEN PELOSSE
Pas d’attente
Kent Hughes et Martin St-Louis n’ont rien promis à Barré-Boulet lorsque le Canadien lui a offert un contrat d’un an à un volet d’une valeur de 775 000 $. Et le principal intéressé a assuré qu’il n’avait aucune attente.
« J’ai l’esprit tranquille, je fais ce que j’ai à faire, je travaille aussi dur que je peux pour montrer ce que je peux faire et la direction prendra la décision », a-t-il sagement expliqué.
Il faut dire que l’attaquant de 1,78 m a appris de ses expériences précédentes.
« Je ne prends rien pour acquis. Quand je suis arrivé dans la Ligue nationale, je pensais que j’étais là pour rester et que je n’allais jamais redescendre. Tu es un peu naïf quand tu reçois un appel pour la première fois », a-t-il rappelé, tout en gardant à l’esprit son objectif d’être à Montréal pour le match d’ouverture.
L’exemple de Saint-Louis
Barré-Boulet, qui pourrait profiter de l’absence prolongée de Rafael Harvey-Pinard, blessé à la jambe, n’a pas à chercher bien loin l’inspiration. St-Louis, son entraîneur-chef, a lui aussi connu un début de carrière en dents de scie.
« C’est un gars qui sait se mettre à notre place. Il a tout vécu, les hauts comme les bas. Je me dis que s’il voit que je travaille dur, que je joue bien, il comprendra et il pourra me donner ma chance. »
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