Lando Norris décroche la pole position aux Pays-Bas devant Max Verstappen et Oscar Piastri
La rentrée s’est très bien passée pour Lando Norris et McLaren. Le pilote britannique, qui arrive ce week-end à Zandvoort avec un déficit de 78 points au Championnat du monde sur Max Verstappen, est bien décidé à faire douter le Néerlandais dans cette deuxième partie de saison. Mais il va devoir trouver de la régularité, alors que sa monoplace n’a jamais semblé aussi performante par rapport à celle de son rival. Pour ce week-end de reprise, sur les terres de Verstappen, la première étape a été passée avec brio et la pole position obtenue avec un écart assez important.
En parcourant ce tracé sinueux et étroit de 4,259 km en 1’09 »673, Norris a mis un vent dans l’air, qui souffle déjà fort sur les dunes de Zandvoort, face à la concurrence. Seul pilote à passer sous les 1’10 lors de cette séance, il a devancé Verstappen de 356 millièmes et son équipier Oscar Piastri de 499 millièmes. Alors que les écarts étaient jusque-là relativement serrés, le vainqueur du GP de Miami s’est déchaîné en Q3 pour creuser l’écart et s’offrir une confortable pole position. Mais pour véritablement rivaliser avec Verstappen, l’Anglais devra se montrer plus régulier dimanche et convertir sa 4e pole position en carrière par une victoire, chose qu’il n’a encore jamais réussi à faire.
Sainz et Hamilton se qualifient pour la Q2
George Russell (Mercedes) et Sergio Perez (Red Bull) complètent le top 5, tandis que la première Ferrari, celle de Charles Leclerc, pointe au 6e rang, derrière les leaders et à pas loin d’une seconde pleine de retard (+ 0.909) sur le chrono de Norris. C’est encore pire pour Carlos Sainz et Lewis Hamilton, qui n’ont pas réussi à atteindre la Q3 et ont été distancés en Q2. Le premier, 11e, a notamment été sorti par son équipier tandis que le second, 12e sur la grille dimanche, s’est emmêlé les pinceaux.
Vainqueur de deux des trois derniers Grands Prix, en Grande-Bretagne et en Belgique, où George Russell avait été rétrogradé, Hamilton retombe dans ses mauvaises habitudes du début d’année, lorsque les qualifications prenaient des allures de sacerdoce. Et pour couronner le tout, le septuple champion du monde devra s’expliquer auprès de la direction de course pour avoir gêné Perez en Q1, tout en espérant ne pas être pénalisé.
Ocon exprime sa frustration
Le pilote français a été éliminé en Q1, tandis que son équipier Pierre Gasly, qui poursuivra l’aventure Alpine en 2025 aux côtés de Jack Doohan, a réussi à atteindre la Q3 et s’élancera 10e de la course dimanche. Ocon, de son côté, n’a signé que le 17e temps et n’a pas hésité à ravir une nouvelle fois la tête à son équipe, dès son tour de décélération. La voiture est un désastre depuis le début du week-end « , dit-il dans sa radio, avant d’en rajouter une couche en sortant de sa monoplace. Les vacances d’été n’ont finalement pas tout arrangé.
