L’ancienne Première ministre Elisabeth Borne se déclare candidate à la tête du parti Renaissance
Dans un entretien au « Parisien », l’ancienne cheffe du gouvernement explique son ambition de « rassembler de manière très large » pour « préserver l’unité de ce parti ».
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Elisabeth Borne veut revenir au premier plan. L’ancienne Première ministre a annoncé dans une interview à parisien publié mercredi 21 août, sa candidature à la tête de Renaissance, le parti d’Emmanuel Macron, avec l’ambition de « se rassembler de manière très large » parce qu’il est « vital » de « pour préserver l’unité de ce parti ».
« Avec cette Assemblée, personne ne va mettre en œuvre son programme. Cette instabilité politique donne un rôle différent aux partis politiques : nous avons besoin d’eux pour donner de l’espoir aux Français, pour développer une vision, un projet pour le pays. Je veux mettre mon expérience au service de ce travail, avec humilité et beaucoup de collégialité. »elle a expliqué plus en détail.
Renaissance, qui doit tenir un congrès avant la fin novembre, « n’est pas destiné à être une chapelle ou une écurie présidentielle »rapporte le député du Calvados, tandis que Gabriel Attal, élu à la présidence du groupe à l’Assemblée, pourrait également viser à s’emparer de la direction du parti. « Traditionnellement, il n’est pas d’usage d’être président de groupe en même temps que de diriger le parti »estime l’ancien chef du gouvernement.
Jusqu’à présent, Gabriel Attal n’a pas dévoilé ses intentions. Mais le cumul de ces deux fonctions, « rien ne l’empêche »L’avenir de Renaissance, maillon faible du système présidentiel depuis 2017, est un enjeu majeur pour le camp macroniste, alors qu’Emmanuel Macron ne pourra pas se représenter en 2027.