Magali Berdah doit comparaître ce lundi 25 novembre devant le tribunal correctionnel de Nice, dans le cadre de son procès pour faillite et blanchiment lorsqu’elle était courtier d’assurance. Le parquet avait requis 18 mois de prison, dont six mois sous bracelet électronique à son encontre.
Magali Berdah comparaît ce lundi 25 novembre devant le tribunal correctionnel de Nice. L’ancienne « papesse des influenceurs », aujourd’hui âgée de 42 ans, est en effet accusée de faillite et de blanchiment d’argent. Des faits survenus à l’époque où la figure du monde des réseaux sociaux était courtier d’assurance.
Lors de son procès, lundi 30 septembre dernier, le parquet a requis 18 mois de prison à son encontre, dont six mois sous bracelet électronique.
Selon le ministère public, la procédure engagée contre Magali Berdah met en cause sa gestion de la société de courtage d’assurances BA&CO, entre le 30 janvier 2014 et le 31 juillet 2015, au lendemain de la liquidation judiciaire de cette dernière, avec un passif estimé à près de 2,5 millions d’euros.
« Tous les faisceaux d’indices convergent »
Selon la procureure de la République, Sylvie Maillard, l’ancienne « papesse des influenceurs » apparaît comme le personnage central de cette société. Elle le nie, mais toutes les preuves convergent.
C’est après cette première activité que Magali Berdah crée, en 2017, l’agence Shauna Events, spécialisée dans la mise en relation de personnalités et de marques des réseaux sociaux, ce qui lui vaut le surnom de « papesse des influenceurs ». « .
Elle a rapidement été prise pour cible par le rappeur Booba dans sa croisade contre les « influvoleurs ». L’artiste l’avait accusée de pratiques commerciales trompeuses, accusation à laquelle elle a répondu en déposant plainte.
L’enquête ouverte contre elle a été classée sans suite en mars dernier. Booba a été mis en examen pour harcèlement moral aggravé sur Internet.