Jean-Pierre Dartevelle a été jugé par le tribunal pénal de Besançon pour les viols d’un joueur âgé de 17 à 19 ans, entre 2016 et 2018.
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/2025/02/13/maxnewsspecialtwo118086-67ae7848dd750015953283.jpg)
L’ancien vice-président de la Fédération française de tennis (FFT), Jean-Pierre Dartevelle, a été condamné jeudi 13 à dix ans d’emprisonnement par le tribunal pénal de Doubs. Il a été reconnu coupable de viol sur un ancien joueur de près de 50 ans de moins et a également reçu dix ans d’interdiction de tous les contacts avec des mineurs et dix ans d’inéligibilité.
La peine prononcée est conforme aux réquisitions de l’avocat général François Prélot qui avait déclaré, plus tôt dans la soirée, seulement le long de ce procès l’accusé « n’a pas déplacé un iota dans ses déclarations »tandis que les parents de la victime, âgés de 25 ans maintenant mais qui avait entre 17 et 19 ans au moment des faits, « Attendez les confessions, les regrets, les excuses ».
Tout au long du procès, les versions du Parti civil et la défense se sont opposées à ces faits, qui ont eu lieu entre septembre 2016 et mars 2018. « Nous n’avons aucun élément matériel dans ce fichier. C’est déclaratif, mot contre la parole »avait estimé Marie-Alix Canu-Bernard, Conseil de l’accusé. Elle a également annoncé qu’un appel serait passé « Demain (vendredi) matin ».
Le plaignant avait dénoncé le viol en 2018, décrivant une relation « contrainte » et expliquant qu’il a été victime de « La poignée » de cet homme très lié à ses parents dans le monde du tennis. « Je n’ai jamais vu un regard de peur. Je n’ai vu que la tendresse. Et si seulement elle avait montré une réticence, j’aurais mis fin à cette relation »assuré l’accusé, emprisonné après le procès.
L’audience civile, qui statuera sur les dommages-intérêts versés aux parties civiles, est renvoyé au 30 juin, spécifie la France 3 Bourgogne-Franche-Comté.