L'ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan acquitté de la condamnation pour mariage illégal
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L’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan acquitté de la condamnation pour mariage illégal

L’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan acquitté de la condamnation pour mariage illégal
L'ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan à Lahore, au Pakistan, le 17 mars 2023.

Son acquittement n’éclaircit pas son avenir politique. La justice pakistanaise a acquitté samedi 13 juillet l’ancien Premier ministre Imran Khan d’une condamnation pour mariage illégal en vertu de la loi islamique, a annoncé son parti politique. Il reste toutefois emprisonné pour avoir incité aux émeutes de mai 2023.

Un tribunal d’Islamabad a « a rejeté les accusations » Le jugement rendu contre M. Khan, porte-parole de son parti Pakistan Tehrik-e-Insaf (PTI), annule une peine de sept ans de prison prononcée le 3 février, quelques jours avant une élection générale contestée.

En février, il a été condamné à trois reprises pour divulgation de documents confidentiels, mariage illégal et corruption – une peine qui a depuis été suspendue. Ces trois condamnations ont été prononcées quelques jours avant les élections parlementaires du 8 février, auxquelles il n’a pas pu se présenter car il est emprisonné depuis août et n’est pas éligible. M. Khan impute ses ennuis judiciaires à l’armée, qui, selon lui, visent à l’empêcher de revenir au pouvoir.

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M. Khan, 71 ans, a été parrainé par l’armée pour remporter les élections de 2018, mais l’ancienne star du cricket est ensuite tombée en disgrâce et les a accusés d’avoir orchestré son éviction du poste de Premier ministre en avril 2022. Le PTI a été confronté à une répression majeure avant le scrutin de février, qui a forcé ses candidats à se présenter comme indépendants.

Les autorités ont coupé la couverture des réseaux de téléphonie mobile le jour du scrutin et le décompte des voix a duré plus de 24 heures. Les partisans de Khan sont sortis vainqueurs, mais avec trop peu d’avance pour former un gouvernement. Ils ont laissé le champ libre à une coalition dirigée par le nouveau Premier ministre, Shehbaz Sharif.

Un groupe d’experts de l’ONU a récemment jugé que la détention de l’ancien Premier ministre pakistanais était arbitraire et contraire au droit international, appelant  » immédiatement «  à sa libération. Sa détention « n’a aucune base légale et semble avoir été destinée à disqualifier sa candidature à une fonction politique »a jugé le groupe de travail des Nations unies, dans un avis daté du 25 mars mais rendu public seulement début juillet.

Le Monde avec l’AFP

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