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L’ancien Premier ministre Lionel Jospin compare le Nouveau Front populaire à une « digue » contre le RN, « le parti d’un clan »

« Dans la situation actuelle, la gauche fait son devoir », a-t-il commenté dans un entretien au Monde, tout en critiquant la dissolution. « Une fois de plus, Emmanuel Macron a décidé seul. »

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L'ancien Premier ministre Lionel Jospin à Paris, le 9 juin 2024. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

C’est au tour de Lionel Jospin de livrer son analyse de la situation politique en France et de la dissolution. « Une fois de plus, Emmanuel Macron a décidé seul »regrette notamment l’ancien Premier ministre socialiste, dans un entretien à Monde publié dimanche 16 juin. « LLe président pourrait se donner le temps de peser les risques qu’il prend sur le pays au moment où le Rassemblement national progresse. »il continue encore en l’accusant de diriger les Français « dans sa hâte »avec une campagne électorale très courte. « Ce n’est pas raisonnable. »

«J’invoquerais (…) l’arrogance et la légèreté. Car il ne suffit pas de surprendre pour devenir maître du jeu. »

Lionel Jospin, ancien Premier ministre

dans le monde »

« Emmanuel Macron est impopulaire. Son parti, Renaissance, n’a pas d’existence réelle et va sans doute perdre un certain nombre de députés. »analyse plus en détail Lionel Jospin, qui évoque également un « parti de la droite classique »Les Républicains, « en pleine crise, sous l’effet de la désertion de son président, l’indécent M. (Eric) Ciotti. »

« Le Nouveau Front populaire est l’une des digues contre lesquelles la vague peut se briser. »

Lionel Jospin, ancien Premier ministre

dans le monde »

Interrogé sur la formation du Nouveau Front populaire, Lionel Jospin estime que « la gauche fait son devoir » et juger « en bonne santé » que LFI, le PS, le PCF et les Écologistes ont réussi à trouver un accord, « malgré les divergences connues » – « eJe suis ravi que Raphaël Glucksmann, qui vient de réaliser une belle campagne européenne, ne soit pas resté à l’écart ». Interrogé sur la place de la France insoumise dans cette alliance, l’ancien Premier ministre préfère souligner le début d’un « inflexion »ce qu’il dit respecter dans les termes figurant dans l’accord. « J’aime que son préambule commence par ces mots : ‘Nous mettrons fin à la brutalisation’. »

Le RN « est tout aussi dangereux que son prédécesseurestime également Lionel Jospin. C’est la fête d’un clan. Il est nationaliste, xénophobe et nombre de ses propositions heurtent nos principes républicains. » L’ancien Premier ministre socialiste estime qu’il n’est pas « Pas besoin d’invoquer le fascisme pour mettre en garde contre le Rassemblement national ». Mais le fait « que ce mouvement devient « respectable » et les avancées masquées ne l’empêchent pas d’être dangereux ».

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