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L’ancien Premier ministre britannique Boris Johnson dit avoir envisagé « un raid maritime » aux Pays-Bas pour saisir des vaccins contre le Covid-19

Dans un livre, Boris Johnson utilise cette anecdote pour dénoncer ce qu’il considère comme un blocage dont l’Union européenne est responsable.

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L'ancien Premier ministre britannique, Boris Johnson, le 2 juillet 2024 à Londres (Royaume-Uni). (JUSTIN TALLIS/AFP)

Boris Johnson envisageait-il vraiment de passer à l’attaque ? L’ancien Premier ministre du Royaume-Uni affirme avoir envisagé, en mars 2021, « un raid maritime » aux Pays-Bas pour saisir des vaccins contre le Covid-19. C’est ce qu’il écrit dans son livre Déchaînédont certaines pages ont été publiées dans le quotidien britannique Courrier quotidienVendredi 27 septembre. L’homme politique explique avoir élaboré un plan pour obtenir les cinq millions de doses du vaccin AstraZeneca, stockées dans un entrepôt néerlandais, « après deux mois de vaines négociations » avec l’Union européenne.

Boris Johnson a déclaré que le lieutenant-général de l’armée britannique Doug Chalmers lui avait dit qu’un raid avec de petits bateaux pour traverser la Manche et naviguer sur les canaux néerlandais serait possible, tout en l’avertissant des conséquences diplomatiques.. « Si nous sommes détectés, nous devrons expliquer pourquoi nous envahissons en fait un allié de longue date de l’OTAN »Doug Chalmers l’a alors prévenu, selon l’extrait mis en ligne par le Courrier quotidien.

« Bien sûr, je savais qu’il avait raison et j’étais secrètement d’accord avec ce qu’ils pensaient tous, sans oser le dire à voix haute : tout cela n’avait aucun sens »dit l’ancien Premier ministre britannique. « J’étais assez en colère pour envisager cette opération clandestine, parce que (…) j’étais arrivé à la conclusion que l’Union européenne nous traitait avec méchanceté et méchanceté »il justifie.

Les vaccins en question ont été développés par l’Université britannique d’Oxford et AstraZeneca, mais les doses ont été fabriquées par des sous-traitants situés en partie aux Pays-Bas. « Il s’agit de l’usine où l’UE avait stocké cinq millions de doses du vaccin AstraZeneca, doses que l’entreprise tentait, sans succès, d’exporter vers le Royaume-Uni ». assure l’homme politique, qui juge que l’Union européenne « avait kidnappé nos vaccins ».

Cammile Bussière

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