L'ancien PDG de Volkswagen, Martin Winterkorn, qualifie les accusations portées contre lui d'« inconcevables »
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L’ancien PDG de Volkswagen, Martin Winterkorn, qualifie les accusations portées contre lui d’« inconcevables »

L’ancien PDG de Volkswagen, Martin Winterkorn, qualifie les accusations portées contre lui d’« inconcevables »

L’ancien PDG en disgrâce a fait une déclaration au deuxième jour de son procès devant les tribunaux allemands, où il risque une éventuelle peine de prison.

L’ancien patron de Volkswagen Martin Winterkorn jugé dans un scandale Volkswagen sans précédent « Dieselgate »jugé mercredi « inconcevable » les accusations portées contre lui dans la fraude au truquage des moteurs, expliquant que ses responsabilités stratégiques l’avaient tenu à l’écart des questions techniques. « Des accusations criminelles contre moi, comme le procureur (…) tente de le faire, sont inconcevables »a déclaré l’ancien PDG évincé en conclusion d’une déclaration lue au deuxième jour de son procès devant la justice allemande, où il risque une peine de prison.

En septembre 2015, Volkswagen a admis avoir truqué un total de 11 millions de voitures pour afficher des niveaux de pollution aux oxydes d’azote bien inférieurs à la réalité. Martin Winterkorn a été contraint de démissionner. S’il admet avoir trouvé « étroitement lié » L’ancien patron de 77 ans, impliqué dans le Dieselgate par son rôle de manager, affirme qu’il n’a aucune implication « n’a pas participé aux décisions concernant le développement et l’utilisation d’une fonction logicielle irrégulière sur les nouveaux moteurs diesel VW ».

« Défis techniques »

Il a expliqué que son rôle était axé sur la « décisions stratégiques » concernant la direction du groupe, ses marques et ses produits, avec ses collègues de direction. Il a précisé qu’il ne lui appartenait pas de s’occuper de la « défis techniques ». « Je ne suis pas informaticien et de toute façon, je n’ai rien à voir avec les logiciels. »a déclaré le patron, qui est surtout connu pour inspecter les détails du moteur et d’autres parties visibles des véhicules avec sa lampe torche lors de ses visites sur les stands des salons automobiles.

En interne, les techniciens « Ils m’ont assuré qu’ils travaillaient intensément sur le problème de la réduction des émissions d’oxyde d’azote (NOx) »Il a cependant déclaré n’avoir reçu aucun rapport écrit. « sur une fonction logicielle, même si elle est critique d’un point de vue juridique »Il a également affirmé qu’il n’aurait jamais accepté que des clients soient trompés lors de l’achat ou de la vente d’un véhicule truqué, ni qu’il n’ait pas tenu les actionnaires dans l’ignorance des risques, comme le parquet va tenter de le démontrer. Des extraits de sa longue déposition ont été lus par ses avocats. Affaibli après plusieurs opérations chirurgicales, Martin Winterkorn a bénéficié de plusieurs reports de son procès, qui se tient neuf ans après la révélation du scandale et doit durer un an.

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