L’ancien joueur du PSG Rabiot écarte les critiques sur sa signature à l’OM
Lors de sa conférence de presse de présentation à l’OM, Adrien Rabiot a confié ce mercredi qu’il adorait regarder jouer les Marseillais étant enfant. Il a également répondu à une question sur une interview dans laquelle il jurait qu’il ne pouvait pas porter ce maillot.
En 2016, alors qu’il était encore au Paris Saint-Germain, Adrien Rabiot n’imaginait pas un transfert à l’Olympique de Marseille. « Porter ce maillot un jour ? Ce n’est pas possible. (…) Aller jouer à Marseille, c’est inconcevable », déclarait-il dans un entretien à La Provence. Huit ans plus tard, le mercredi 18 septembre, le voilà au centre de formation Robert-Louis-Dreyfus pour se présenter à la presse comme un nouveau joueur de l’OM. L’occasion de se justifier par rapport à ses anciens propos ? « Je n’ai rien à expliquer à personne. Je fais ma carrière », répond-il.
« C’est vrai qu’on peut enfin se rendre compte que rien n’est impossible dans la vie », a-t-il néanmoins estimé. « Des choses qu’on peut dire quand on est plus jeune, ça peut être différent avec l’expérience et d’autres circonstances. Aujourd’hui, j’ai fait ce choix très sereinement. Je suis vraiment content d’être ici. Peut-être que ça va certainement en décevoir certains, ça en a déçu certains, mais c’est un choix qui m’appartient. »
« Niang, Maoulida, Oruma, Taiwo »
L’annonce de sa signature pour deux saisons dans la cité phocéenne a également fait ressortir une anecdote rapportée en février 2019 par So Foot. On y apprenait qu’il « était clairement pour l’OM » au début de son adolescence, lorsqu’il évoluait à l’US Créteil-Lusitanos. Interrogé à ce sujet lors de sa conférence de presse, Adrien Rabiot a simplement confirmé qu’il aimait regarder les matchs marseillais.
« Quand j’étais plus jeune, j’aimais regarder l’OM. Vers 10-12 ans, l’époque où il y avait Niang, Maoulida, Oruma, Taiwo », confie-t-il. Tout en précisant avec honnêteté : « J’aimais regarder Marseille comme j’aimais regarder les autres équipes. Mais j’aimais ça, bien sûr. »