L’amour est dans le pré : Les trois agriculteurs de la saison se retrouvent seuls, un constat alarmant est tiré
Le reste après l’annonce
Après 12 semaines d’aventure diffusées sur M6, la 18ème saison de L’amour est dans le pré termine sa course ce lundi 20 novembre. Karine Le Marchand s’entretiendra avec les derniers candidats pour faire le point, après avoir déjà échangé avec Olivier, Jean-Paul et Julien.
Et avant même de clôturer cette promotion 2023, on sait déjà que pour les candidates du programme, Christine, Perrine et Anaïs, leur statut de célibataire est resté inchangé. Une issue malheureuse semblable à celle de leurs précédentes sœurs. Car en effet, en dix ans, seuls 12 agriculteurs sur 42 ont trouvé l’amour. LE Parisien. Un résultat peu encourageant qui s’explique par plusieurs raisons.
Premièrement : leur métier qui est majoritairement masculin et qui réduit donc indéniablement le nombre de femmes participantes L’amour est dans le pré. « Et parmi les 20% de femmes, il y a beaucoup de personnes âgées, car elles ont repris l’exploitation agricole de leur mari.« , précise François Purseigle, professeur de sociologie à l’Institut national polytechnique de Toulouse, spécialisé dans le monde agricole, à nos confrères. En plus, le métier d’éleveur « ce n’est plus un travail de couple« . Et ainsi, « 80% des agriculteurs ne vivent pas avec un conjoint qui travaille dans le même secteur et la possibilité de trouver un équivalent professionnel est faible« .
Il faut avoir des couilles pour y aller
Autre obstacle qui empêche les femmes de s’inscrire à l’émission : l’exposition médiatique. « Il faut avoir des couilles pour y aller. Se voir à la télévision reste quelque chose pour une femme. Un homme demande moins de préparation, alors que pour nous, si on veut se sentir bien, il faut se coiffer, se maquiller…», analyse Christine, qui a été victime de violentes critiques : «Ce que l’on prend comme critique sur les réseaux sociaux est fou ! Moi, on revenait toujours à mes rides« , souligne Christine.
Enfin, lorsqu’ils ont assez de courage pour participer L’amour est dans le pré, ce sont les hommes qui hésitent, même s’ils sont déjà trop peu nombreux à regarder les portraits. « Les hommes sont moins susceptibles d’être rejetés à l’écran. C’est encore malheureusement ancré dans la culture« , regrette Gabriella Mather, la productrice du programme. Sans oublier que « le niveau d’exigence des filles est plus élevé par rapport à certains agriculteurs« . »On a tellement d’attentes quand on fait ce show qu’on veut avoir la lettre parfaite sauf que… ça n’existe pas !« , Anaïs ne peut que conclure.
Reste à espérer que la prochaine saison de L’amour est dans le pré sera plus fructueux pour les candidats…
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