Chronique – L’Europe ne semble pas vouloir se précipiter dans le changement de temps inauguré par l’élection de Donald Trump. Comme si, suivant les deux xx Allemagnee Un siècle, deux westerns ont été révélés aujourd’hui: l’Occident américain et l’Occident européen.
La victoire de Donald Trump en novembre dernier a marqué un changement de temps, et tous l’ont immédiatement compris. Une majorité d’Américains, bien au-delà de sa majorité électorale, l’a considérée comme une forme intérieure de 1989, avec la chute, ou, au moins, la déstabilisation de ce que nous avons utilisé pour appeler le wokisme. L’Amérique s’imagine ainsi se reconnecter avec l’Occident, au point même, à travers les paroles de son président, pour réhabiliter la figure des pionniers. Il n’a pas été à la mode depuis quelques semaines pour maudire les origines du pays. Faut-il surprendre en outre la volonté de Trump affichée pour accélérer la déréglementation de renouer avec la conquête du capitalisme inséparable du rêve américain? L’Amérique profonde n’a-t-elle pas toujours traité du socialisme en tant que corps idéologique étranger?
Le discours inaugural de Donald Trump et les jours qui l’ont suivi ont confirmé ce désir de rupture, par la multiplication des décrets, qui témoignent …