TfL a déclaré dans un communiqué que même si la plupart des ambassades à Londres paient leurs frais, « une minorité obstinée (…) refuse de le faire, malgré nos représentations par la voie diplomatique ».
Il a ajouté : « Nous continuerons à poursuivre tous les frais de congestion impayés et les avis de pénalités associés, et nous faisons pression pour que l’affaire soit portée devant la Cour internationale de justice. »
L’ambassade du Japon était deuxième sur la liste, avec plus de 10 millions de livres sterling, tandis que le haut-commissariat indien devait 8,5 millions de livres sterling. Parmi toutes les ambassades, le montant total impayé de 2003 à décembre de l’année dernière s’élevait à 143,5 millions de livres sterling.
Un porte-parole de l’ambassade américaine a déclaré : « Conformément au droit international tel que reflété dans la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques, notre position est que le péage urbain est une taxe dont les missions diplomatiques sont exonérées. »
C’est une position contestée par l’organisme des transports de Londres, qui a déclaré que « le péage urbain est une redevance pour un service et non une taxe. Cela signifie que les diplomates ne sont pas exemptés de son paiement ».