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L’Allemagne veut supprimer les taxes douanières sur les véhicules électriques chinois – POLITICO


La Commission a également interprété le silence de deux pays – la Tchéquie et la Grèce – comme un assentiment, ce qui porte le total à 12. Sur une base pondérée, cela représente plus de 60 % de la population de l’UE en faveur des taxes. La Tchéquie dispose d’une industrie automobile importante et pourrait vraisemblablement voter contre si les choses se gâtent.

Dans le camp des « contre » se trouvaient seulement quatre pays — Chypre, Malte, la Hongrie et la Slovaquie — tandis que les 11 autres se sont abstenus.

L’Allemagne a fait partie des pays hésitants, mais cela tient à des raisons de politique intérieure : la coalition de centre-gauche de Scholz est divisée sur la question, ses sociaux-démocrates y étant farouchement opposés et les Verts du ministre de l’Economie Robert Habeck étant pour le moins ambivalents. Pour parvenir à un « non », il faudrait d’abord que les Allemands s’entendent entre eux.

Lundi, Habeck a invité les patrons de l’automobile à un « sommet » de crise, alors que le principal lobby industriel allemand a appelé à mettre fin aux taxes sur les véhicules électriques. Le pow-wow n’a pas donné grand-chose, Habeck ayant déclaré : « Mieux vaut ne rien faire que des solutions rapides. »

Serait-ce suffisant pour faire changer d’avis les électeurs flottants ?

Si Berlin veut recueillir suffisamment de soutien pour bloquer les tarifs sur les véhicules électriques, il lui faudra d’abord faire basculer les « indécis » dans le camp du « non ».

Mais, à l’exception de l’Allemagne, les pays qui se sont abstenus en juillet sont trop petits pour avoir un impact significatif : ils ne représentent à eux tous que 15 % de la population de l’UE. Cela signifie que le camp du « non » serait encore bien loin du seuil de population requis pour remporter un vote à la majorité qualifiée.


Politico En2Fr

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