L’Allemagne conserve l’avantage à la dernière minute, la Hongrie attend un miracle
La Mannschaft a arraché la première place du groupe A à la Suisse (1-1) en vue des huitièmes de finale, que rêvent les Hongrois de disputer après leur victoire contre l’Ecosse (1-0).
L’Allemagne a failli subir un véritable revers ce lundi. Même déjà qualifiée pour les huitièmes de finale de « son » Euro, la Mannschaft comptait reprendre confiance et conserver la tête du groupe A pour avoir entre ses mains un huitième de finale. Hélas, ses joueurs, avec une maladresse digne de celle de la France face aux Pays-Bas, n’ont pas su concrétiser leur domination territoriale et il leur suffit d’arracher un but dans les arrêts de jeu. match nul (1-1) qui leur permet de terminer en pole position.
Pourtant, la Mannschaft est plutôt bien entrée dans le match. Dominatrice, elle pensait même avoir fait le plus dur en ouvrant le score sur une frappe lointaine de Robert Andrich dont le rebond trompait le gardien suisse, Yann Sommer (18e). Mais dès le début de l’action, Jamal Musiala s’est rendu coupable d’une faute à retardement sur Michel Aebischer que la VAR n’a pas laissé passer. But annulé et… grosses conséquences pour le pays hôte de la compétition qui, dix minutes plus tard, se faisait surprendre par la première offensive digne de ce nom des joueurs suisses. Plus rapide que Jonathan Tah, Dan Ndoye s’est déchaîné et a trompé de peu Manuel Neuer (0-1, 29e).
La Suisse a dominé mais…
Un avantage que les Suisses ont conservé jusqu’à la pause face à une équipe allemande qui a monopolisé le ballon (68% de possession du ballon à la pause) et multiplié les tirs non cadrés (six sur les sept tentés). Un manque de réalisme qui perdurera en seconde période. Sur une brillante inspiration de Florian Wirtz, Jamal Musiala voyait cette fois sa frappe repoussée par un solide Sommer, avant qu’Ilkay Gundogan ne rate complètement sa reprise (51e). Une intervention litigieuse dans la surface sur Joshua Kimmich n’a pas débouché sur le penalty espéré par la majeure partie du public de la Frankfurt Arena (70e).
Non pour Vargas, oui pour Füllkrug
Julian Nagelsmann a tenté, à travers de nombreux remplacements, de réveiller ses troupes. En vain, un léger hors-jeu de Ruben Vargas a même privé la Suisse du but du break à la 83e minute. Avant que Manuel Neuer ne réalise un arrêt capital à la 88e minute de jeu sur une frappe puissante de Granit Xhaka. Le symbole cependant que le 2-0 était plus proche que le 1-1 lors de la fin de match trop brouillonne pour les Allemands. Et puis Niclas Füllkrug, d’une tête improbable, arrache le match nul dans les arrêts de jeu (1-1, 90+2e) et conforte son statut de remplaçant très précieux.
La Hongrie attend
Dans l’autre rencontre, l’Ecosse et la Hongrie ont failli se terminer sur un match nul qui n’aurait vraiment convenu à personne. A commencer par les Hongrois qui se voyaient déjà finir derniers du groupe et pouvaient regretter que Willi Orban ait vu sa tentative échouer sur la barre transversale adverse peu avant la mi-temps (41e). Le gardien écossais Angus Gunn a également réalisé un bel arrêt sur une frappe tendue de Bendeguz Bolla (8e). Mais la Hongrie, dès la 9e minute des arrêts de jeu, Kevin Csoboth a délivré les siens (1-0, 90+9e). Désormais troisième avec trois points, la Hongrie doit désormais attendre les résultats des autres groupes pour voir si elle finira parmi les quatre meilleurs troisièmes pour accéder aux huitièmes de finale. L’Ecosse peut rentrer chez elle.