Le Sénat algérien a voté une loi demandant à la France de « assumer pleinement ses responsabilités » dans « l’élimination des déchets radioactifs » après les tests nucléaires effectués au Sahara dans les années 1960.
C’est l’un des nombreux différends qui agitent les relations franco-algériennes. Le Conseil de la nation algérienne, équivalent au Sénat, a voté le jeudi 24 février, un texte reconnaissant la «responsabilité» de la France dans le nettoyage des sites d’essais nucléaires effectués au Sahara.
De 1960 à 1966, la France a effectué 17 tests nucléaires dans le désert algérien, d’abord dans les airs à Reggane, puis dans les clandestins à Ecker dans le massif de Hoggar. Les documents documentés en 2013 ont révélé des avantages radioactifs encore importants, s’étendant de l’Afrique de l’Ouest à l’Europe du Sud.
Le ministre algérien de l’environnement, Nadjiba Djilali, a souligné que les conséquences de ces procès constituent « une autre violation contre notre pays et notre peuple », selon les mots rapportés par le canal Al24News.
La France doit « assumer pleinement ses responsabilités historiques, morales et juridiques dans l’élimination de ces déchets radioactifs et reconnaître les énormes dommages qu’elle a causés à notre pays et aux populations d’Adrar, Reggane, à Ecker et dans d’autres régions », a-t-elle ajouté.
« Que notre position soit claire et fait l’objet d’un message à entendre au-delà de nos frontières », a insisté le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, selon le correspondant de l’hebdomadaire Le Point en Algérie, qui précise qu’en Cette étape Aucun texte d’application ne spécifie les procédures permettant de demander à Paris les opérations de nettoyage des anciens sites d’essais nucléaires.
Fin décembre, le président algérien Abdelmadjid Tebboune avait déjà exhorté la France à « venir nettoyer » les sites. « La France est devenue une puissance nucléaire et a laissé des maladies en Algérie (…) Vous devez venir et nettoyer, je ne veux pas de votre argent, je n’ai rien à voir avec votre argent », a-t-il lancé, lorsque les relations entre les relations entre Paris et Alger sont particulièrement pollués par la question du Sahara occidental et l’incarcération de l’écrivain Boualem Sansal.
En février 2024, la branche française de la campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN) a dénoncé dans un communiqué de presse que la France traite de ces questions avec une grande confidentialité, en invoquant des secrets de la défense et de la sécurité nationales « . » Il est toujours Refuse de divulguer les cartes précises qui révéleraient les emplacements des déchets nucléaires et qui permettrait d’identifier avec précision les sites de décharge de ces déchets, « déploré l’ONG.
Créée en France en 2010, le comité d’indemnisation pour les victimes d’essais nucléaires (CIENN) reçoit des demandes de personnes, français ou étrangères, prétendant souffrir de pathologies liées à l’exposition aux essais nucléaires effectués au Sahara ou en Polynésie française chaque année. En 2023, Civen a déclaré avoir reçu 564 nouvelles demandes de rémunération, dont seulement trois ont été faites par des Algériens.
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