L’Algérie présentera au Conseil de sécurité de l’ONU une résolution pour un cessez-le-feu immédiat
L’armée israélienne continue de bombarder Rafah, une grande ville du sud de la bande de Gaza, mercredi 29 mai. Un projet de résolution internationale est en préparation pour tenter « arrêter » les violences sur place après le bombardement d’un camp de personnes déplacées, qui a fait au moins 45 morts et 249 blessés selon le ministère de la Santé de l’administration du Hamas. Après près de huit mois d’une guerre dévastatrice, le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni mardi à huis clos, à la demande de l’Algérie. Suivez notre diffusion en direct.
Un projet de résolution appelle à un « cessez-le-feu » immédiat. L’ambassadeur d’Algérie auprès de l’ONU, Amar Bendjama, a annoncé que son pays diffuserait aux autres membres du Conseil un « un texte court, un texte clair, pour arrêter le massacre de Rafah ». Dans ce projet de résolution, le Conseil « décide qu’Israël, le puissant occupant, doit immédiatement cesser son offensive militaire et toutes les autres actions à Rafah ». Cela nécessite également « un cessez-le-feu immédiat respecté par toutes les parties » Et « la libération inconditionnelle de tous les otages ».
L’armée israélienne poursuit ses frappes sur Rafah. Aux premières heures de mercredi, une équipe de l’AFP a fait état de frappes sur Rafah. Des témoins ont vu des chars israéliens dans différents quartiers de cette ville, devenue le nouveau foyer de la guerre entre Israël et le Hamas. « Les gens restent chez eux pour le moment car quiconque bouge est visé par les tirs de drones israéliens »a déclaré un habitant de Rafah, Abdel Khatib.
Une nouvelle frappe meurtrière contre un camp de personnes déplacées. La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé la mort de 21 personnes dans une frappe israélienne contre un camp de personnes déplacées au sud du territoire palestinien, deux jours après un bombardement similaire à Rafah qui a provoqué l’indignation internationale.
Des milliers de manifestants à Paris. Jusqu’à 4 500 personnes se sont rassemblées mardi soir place de la République pour dénoncer les bombardements israéliens sur Rafah. La veille, jusqu’à 10 000 personnes avaient été identifiées, selon un décompte de la préfecture de police. Les manifestants, une fois de plus, se sont ensuite dispersés en cortèges sauvages dans les rues de Paris jusque tard dans la nuit, parfois sous les gaz lacrymogènes des forces de l’ordre.