« L’alcool dans les tribunes, c’est fini » : Amélie Mauresmo réprime pour remettre de l’ordre à Roland-Garros
Le point presse « informel » d’Amélie Mauresmo était particulièrement attendu. Sous le court Philippe-Chatrier, plus d’une cinquantaine de journalistes se pressaient autour du directeur du tournoi, dont l’intervention était attendue sur de nombreux sujets.
A commencer par les supporters et l’ambiance dans les tribunes, pointés du doigt par David Goffin ou Iga Swiatek depuis le début de la quinzaine. « On a observé un changement de comportement des gens après le Covid », explique l’ancien joueur de tennis. Nous avons été extrêmement satisfaits, mais nous avons également constaté que quelques personnes dépassaient la limite. Nous sommes heureux de voir cette ambiance. Nous serons intransigeants dès que les joueurs et le jeu ne seront pas respectés. J’ai donné des instructions dans ce sens. Que ce soit pour les arbitres de chaise, pour contrôler le court, que ce soit en termes de sécurité aussi. »
Alcool et programmation
Parmi ces mesures, le cas de l’alcool a fait débat. « L’alcool était autorisé dans les tribunes, c’est fini », a déclaré le directeur de Roland-Garros. Ce que je souhaite, c’est garder cet enthousiasme autour et au service du jeu. Par contre oui si on dépasse la limite, si on lance des trucs sur les joueurs, on sort. La sécurité est très claire. » Pour elle, il n’est pas normal que certains se permettent « d’interrompre le déroulement du jeu ».
La question de la pluie et de ses conséquences sur la programmation a également été évoquée. Vendredi, les matchs débuteront à 10 heures sur chaque court, contre 11 heures normalement et midi sur le Chatrier. Ainsi, un match supplémentaire sera joué sur chaque terrain. Le directeur explique que l’organisation essaie de respecter l’équité sportive entre les joueurs, même si elle « ne peut pas être juste pour tout le monde ». «Nous essayons d’équilibrer», explique-t-elle. Nous avons ajouté des matchs sur les courts couverts. L’idée d’arrêter les matchs à 17h hier (sur les courts latéraux), nous avons voulu éviter de faire attendre les joueurs pour qu’ils puissent se préparer au mieux. »
Le directeur de la Major parisienne est également triste de voir le Philippe-Chatrier quasiment vide lors de certaines réunions alors que le reste du complexe est à l’arrêt. Enfin, elle a été interrogée sur la non-sélection de l’affiche entre Iga Swiatek et Naomi Osaka pour la séance du soir. Un match féminin se jouera-t-il sur cette case d’ici la fin de la quinzaine ? « Nous réfléchissons au fur et à mesure », répond Mauresmo.