L’Alberta investit 126 millions de dollars en réponse à la complexité accrue des salles de classe

Selon la ministre de l’Éducation, Adriana LaGrange, les enseignants sont notamment confrontés à un plus grand nombre d’élèves ayant des difficultés d’apprentissage ou des problèmes de comportement.
Il y a aussi un besoin accru d’apprendre davantage l’anglais.
Le montant s’ajoute aux 820 millions de dollars sur les trois prochaines années qui ont été annoncés plus tôt ce mois-ci. Selon Adriana LaGrange, ce montant aidera les conseils scolaires à répondre au besoin de soutien supplémentaire en raison de l’augmentation des inscriptions et des problèmes de transport.
» Les autorités scolaires décideront comment elles utiliseront ces fonds […]. Ce sont eux qui octroient les contrats avec les enseignants, l’aide pédagogique et tout le personnel de soutien dont les écoles ont besoin, et qui détiennent ces contrats. »
Selon elle, les commissions scolaires reçoivent déjà 98 % des fonds alloués au secteur de l’éducation en Alberta.
Les 126 millions de dollars seront divisés en un montant de base pour les autorités scolaires et un montant calculé en fonction du nombre d’élèves. En d’autres termes, les conseils recevront chacun un montant proportionnel au nombre d’élèves sous leur responsabilité.
Le ministère estime que ce financement permettra aux autorités scolaires d’embaucher environ 3 000 équivalents temps plein.
Un besoin criant
Le président de l’Alberta School Boards Association (ASCA), Marilyn Denissouligne qu’il est essentiel que les commissions scolaires soient autonomes dans l’utilisation des fonds.
Les commissions scolaires pourront embaucher le personnel dont elles ont le plus besoin
note-t-elle. Dans certaines classes, il peut s’agir d’un enseignant, d’un aide-enseignant supplémentaire, d’un psychologue de la division scolaire ou d’un orthophoniste.
» Chaque conseil scolaire utilisera ce qu’il sait de sa propre communauté pour prendre ces décisions et embaucher le personnel qui répondra le mieux aux besoins des élèves qu’il a devant lui. »
Jason Schillingle président de l’Alberta Teachers’ Association (ATA), reproche au gouvernement du Parti conservateur uni de ne pas valoriser les professionnels du secteur de l’éducation.
Nous constatons une pénurie d’enseignants dans certaines régions de la province, surtout en milieu rural, mais aussi en milieu urbain
il explique.
On a vu ces dernières années, avec les coupes budgétaires, qu’on met de plus en plus de poids sur les épaules des enseignants, sans rien en tirer.
Avec les informations d’Emmanuel Prince-Thauvette
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